Dieufait toutes choses belles en son temps [Ecclésiaste 3:11] Nous savons que le temps de Dieu n’est souvent pas le nôtre. Mais ce qui est sûr, c’est que
Lafoi c'est tellement que je n'aurai meme pas le temps de tout expliquer.Mais la Foi c'est une vie de paix avec des épreuves et de grandes douleurs ,aussi grandes que l'amour qui est en nous.Comment faire comprendre aux gens qu'ont aime qu'ils passent avant nous? ça fait mal quand c'est pas le cas inverse et que l'on passe après les futilitées de ce monde.L'amour
Dieufait toute chose belle en son temps. Certains passages de la Bible sont tellement connus que nous les lisons presque par habitude sans réellement en chercher le sens. Ce passage de l'Ecclésiaste en fait partie: Ecclésiaste 3:11: "Il fait toute chose bonne en son temps" (Louis Second) Contexte L'Ecclésiaste peint un tableau assez péjoratif de la vie: Tout est vanité.
Dieu fait toute chose belle en son temps." ( Ecclésiaste 3.11) Avez-vous remarqué que ce qui produit le stress dans nos vies est bien souvent le résultat de notre impatience ? Le temps n'est pas encore venu mais nous voudrions
Quelleunité et quelle harmonie ! Oui, Jéhovah a “ fait toute chose belle en son temps ”. — Eccl. 3:11. 2. Qu’a dit le psalmiste de Jéhovah et de ses ouvrages ? 2 Dans tous les âges, les amis de Dieu ont célébré ses louanges pour ses œuvres sans pareilles. Écoutez, par exemple, ce que dit le psalmiste : “ Béni soit Jéhovah Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des
Dieufait toute chose belle, Il prend Son temps. Rien n’est trop difficile pour le Créateur de l’Univers. Dieu connaît votre état de cœur et votre situation. Vous pouvez vous réjouir dans Sa présence. Jésus, la Vérité, vous révèle combien vous êtes important(e) à Ses yeux. Son travail en vous n’est pas fini.
Toutechose, il l’a faite belle en son temps. ” — Ecclésiaste 3:10, 11. Dieu a donné aux humains quantité d’occupations, de choses à faire, dont Salomon a cité quelques exemples. En outre, Dieu nous a fait don du libre arbitre, qui nous permet de décider de ce que nous voulons faire. Toutefois, il y a pour accomplir chaque tâche
Dieu fait toute chose belle en son temps." (Ecclésiaste 3.11) Avez-vous remarqué que ce qui produit le stress dans nos vies est bien souvent le résultat de notre impatience ? Le temps n'est pas encore venu mais nous voudrions que la chose soit déjà là. Dieu répond parfois tard, parfois très tard mais jamais trop tard. Il n'est pas en
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Père Léonard Santédi/Crédit Guy Aimé Eblotié/La Croix Africa. [Contribution Père Santédi 2/3] Le père Léonard Santédi est théologien, membre du Comité théologique du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar et recteur de l’Université catholique du Congo. La Croix Africa reprend en trois parties sa réflexion théologique sur la crise sanitaire actuelle intitulée Où est Dieu ? Le cri de l’homme en ce temps d’épidémie de coronavirus » et qui paraîtra aussi dans la revue de la congrégation italienne de la congrégation des Comboniens Nigriza ». Si ce qui nous arrive n’est pas commandité par Dieu, il faut également dire que ce n’est pas la fin du monde. Dans notre contexte, il n’est pas rare d’entendre des voix qui s’élèvent pour affirmer que la fin du monde est proche. Pour les marchands de Dieu, tout se joue, en réalité dans le monde de la nuit », voilà pourquoi il faut s’en remettre à Jésus qui sauve » et guérit » déniant ainsi les capacités de l’homme à pouvoir se affirmons que nous ne devons céder ni à la peur ni au catastrophisme, ni à la fatalité ni au pessimisme. Notre histoire présente n’est pas livrée aux mains des forces occultes. La foi au Dieu créateur du ciel et de la terre arrache l’être humain à la soumission et à la tutelle des forces cosmiques pour le situer dans la relation personnelle avec Dieu qui a fait l’homme à son image et lui a confié l’univers, afin qu’en le servant, il règne sur la création ». Comme l’a si bien dit le pape François dans son homélie lors de la bénédiction Urbi et Orbi, telle une tempête, la pandémie de Coronavirus démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités ». Nous avons donc placé notre confiance et bâti nos civilisations sur des espoirs illusoires et factices. Espérance La pandémie de Coronavirus vient nous rappeler à la vraie, à la grande espérance en Dieu sauveur. L’espérance chrétienne est tout autre chose que des espoirs illusoires. Elle est habitée par une conviction simple selon laquelle l’avenir a un visage et un visage désirable, même si l’on en ignore les traits. Elle tient donc aussi que la forme sous laquelle se donne le présent n’est pas unique ni close sur soi. Quelque chose d’autre est possible, qui doit nous mobiliser pour affronter le temps actuel et ses difficultés. Le refus de l’espérance signe donc la victoire de la mort sur nous car l’espérance chrétienne est l’antidote à toute fatalité et à tout pessimisme. Cette espérance ne nous dédouane pas de nos responsabilités pour tout faire reposer sur Dieu. Responsabilités Bien au contraire, elle nous engage et nous responsabilise à transformer notre monde. Dans notre contexte, face à la pandémie du Covid-19, cette responsabilité peut revêtir plusieurs formes. La responsabilité des gouvernants de prendre des décisions efficaces qui privilégient la vie des gens au détriment des intérêts partisans notamment l’équipement approprié des centres hospitaliers, la prise en charge des soins des malades, l’assistance de la population par des mesures d’urgence humanitaire. La responsabilité des médias de donner la bonne information et de ne pas verser dans le sensationnel, ni dans la banalisation d’une situation si grave pour la vie de la population. La responsabilité des organisations de la société civile de sensibiliser les populations surtout au niveau de la prévention et du respect des mesures d’hygiènes. La responsabilité des scientifiques de poursuivre la recherche nécessaire pour trouver le traitement efficace contre la maladie ou proposer des solutions alternatives pour soulager les malades. La responsabilité du personnel soignant de se dévouer réellement au service des malades. La responsabilité des pasteurs d’accompagner spirituellement et socialement les fidèles en particulier en cette période de souffrance. Père Léonard Santédi
Textes de méditation Jr 38, He 12, 1-4, Lc 12, 49-53 Que la grâce et la paix de notre Seigneur Jésus-Christ soient toujours avec vous ! Frères et sœurs, je viens de vous adresser une salutation dans laquelle je vous souhaite de recevoir la grâce et la paix de Jésus. A ce souhait, vous avez répondu promptement en demandant aussi à Dieu de faire descendre cette même grâce et cette même paix sur moi. Oui, la grâce et la paix de Dieu, voilà des réalités qui nous sont très chères. En effet, qui dans cette assemblée ne voudrait pas avoir la grâce et la paix dans son cœur, dans sa famille ? Qui ne voudrait pas avoir la grâce et la paix dans son foyer, dans son service ? Je pense que chacun de nous ici présents souhaite de tout son cœur que Dieu fasse pleuvoir une pluie de grâce et de paix sur sa famille, sur notre pays mais aussi sur notre monde en proie à la violence, au terrorisme. En tant que chrétien, nous croyons fermement que la paix véritable dont le monde a tant besoin ne peut venir que de Jésus-Christ. Mais les révélations que Jésus fait à travers l’évangile proposé à notre méditation en ce vingtième 20ème dimanche du Temps Ordinaire, sont on ne peut plus déroutantes. Il nous dit dans l’évangile je cite Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non je vous le dis mais plutôt la division » fin de citation. Frères et sœurs, dans ce passage de l’évangile, Jésus sur qui repose tout notre espoir de paix affirme littéralement qu’il n’est pas venu apporter la paix dans ce monde mais la guerre, la division. Que comprendre de ce passage ? Quel enseignement retenir pour notre vie chrétienne aujourd’hui ? Si dans cet évangile que nous venons d’écouter, Jésus affirme qu’il n’est pas venu apporter la paix, mais le feu et la division, il faut noter qu’en bien des passages aussi, il s’est présenté comme celui qui apporte la paix véritable, celui qui vient rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés, celui qui vient instaurer l’harmonie des origines dans laquelle même le loup habitera avec l’agneau. Frères et sœurs, qu’il y ait dans l’évangile des passages qui au sujet de Jésus parlent de paix et des passages qui parlent de feu, de division, ne peut-on pas y voir une contradiction flagrante ? C’est un péché que de penser qu’il puisse avoir de contradiction dans les paroles de notre Seigneur. L’évangile que nous méditons se situe dans un contexte bien précis c’est la dernière montée de Jésus à Jérusalem. En des termes imagés, Jésus parle à ses disciples de ce qui l’attend et ce qui attend tout chrétien dans ce monde. Qu’est-ce qui attend Jésus et qu’est-ce qui attend tout chrétien dans ce monde ? Ce qui attend Jésus dans ce monde, c’est le baptême qu’il doit recevoir. En effet dans l’évangile il dit Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Jésus a reçu le Baptême de Jean le Baptiste dans les eaux du Jourdain avant même de commencer sa mission. Alors de quel baptême parle-t-il ? En disant qu’il doit recevoir un baptême, Jésus faisait allusion à ses grandes souffrances et à sa mort sur la croix. Ce n’est donc pas dans un monde de paix qu’il est venu. Ce monde dans lequel il exerce sa mission est un monde marqué par la haine, la violence et au sommet de sa mission, il sera lui-même victime de la haine, de la violence de ce monde. Cela nous le comprenons facilement mais que Jésus nous disent qu’il n’est pas venu apporter la paix mais la division, cela est difficile à avaler pour nous qui comptons sur lui pour bâtir la paix dans nos foyers, dans notre monde. Et pourtant Jésus nous dit clairement qu’il n’est pas venu apporter la paix mais la division. Et cela confirme bien ce que le vieillard Syméon avait prédit au sujet de l’enfant Jésus à sa Présentation au Temple. Il avait dit à Marie Ton fils provoquera le chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division, de contradiction pour le peuple ». Frères et sœurs, depuis la venue de Jésus en ce monde, tout homme qui entend l’évangile, qui fait la rencontre avec lui est appelé nécessairement à une chose prendre position pour ou contre lui, il n’y a pas de demi-mesure. Quelle position avons-nous prise ? Qu’on ne se trompe pas en pensant qu’aller à la messe seulement chaque dimanche suffit à prouver que nous avons pris définitivement position pour le Christ. Dans nos choix quotidiens, que nous le voulions ou pas, nous prenons position pour ou contre Jésus ? Celui qui choisit la paix facile, la paix illusoire, apparente basée sur des sécurités dangereuses comme celles qu’offrent les fétiches, la magie, le maraboutage doit comprendre qu’il prend position contre Jésus-Christ et son évangile, chaque fois qu’il le fait. Celui qui prend position pour Jésus, ne peut pas connaître cette paix éphémère. Bien au contraire, il partage le baptême du Christ, sa coupe de douleur. Ce qui est arrivé au prophète Jérémie dans l’Ancien Testament préfigurait le sort des disciples en ce monde. Le Prophète Jérémie invitait ses compatriotes à se confier en Dieu plutôt que de courir vers les puissantes nations pour chercher à conclure des alliances. Conséquence il a été accusé de semer le trouble dans la ville, il a été persécuté mais Dieu ne l’a pas abandonné, il l’a délivré de la mort par un étranger. Comme lui, bien des hommes et des femmes qui ont fait la rencontre avec Jésus, qui ont pris position pour lui ont l’expérience du rejet, de la persécution et même de la mort. Les médias nous montrent des chrétiens qui sont obligés de fuir leurs milieux de vie parce que persécutés, massacrés au nom de leur appartenance à Jésus. Il y a quelques semaines seulement en France un prêtre qui offrait le saint sacrifice de la messe a été immolé devant l’autel comme immole le mouton sacrificiel par des terroristes. L’évangile nous parle de divisions qui vont jusque dans les relations familiales cinq personnes de la même famille seront divisées trois contre deux et deux contre trois, le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère… ». Frères et sœurs, ces divisions familiales dont parle l’évangile sont courantes et nous n’avons pas besoin des médias pour l’apprendre. Dans nos familles ici à Bobo-Dioulasso nous en rencontrons. J’ai fait la connaissance d’une élève musulmane qui a rencontré Jésus en participant aux veillées de prières et qui s’est convertie au Christ. Au début elle cachait sa foi chrétienne à son père qui est un musulman radical, elle faisant semblant de prier aux heures de prières musulmanes comme les autres membres de la famille et la nuit, elle disait son chapelet avant de s’endormir. Arrive un moment où elle n’arrive plus à continuer à jouer la comédie. Elle prend son courage à bras le corps et informe son père de sa nouvelle religion. Informé qu’elle s’était convertie au christianisme et qu’elle avait même reçu le baptême, son père fut pétrifié à tel point qu’il passe une semaine sans pouvoir adresser la parole à sa fille. Au bout d’une semaine, il sort de son mutisme et demande à sa fille de faire le choix entre revenir à l’islam et être considérée comme sa fille où restée chrétienne et être à jamais bannis de sa famille. La jeune fille décida de rester chrétienne et ce qui devait arriver, arriva elle est chassé de la cour paternelle en pleine année scolaire. Voilà ce que des néophytes peuvent faire au nom de leur foi en Jésus. Et nous qui avons reçu le baptême, il y a 10 ans, 20 ans, qu’avons-nous fait jusque-là ? Tous ces hommes, toutes ces femmes et même ces enfants qui sont morts à cause de leur foi au Christ nous interpellent Qu’avez-vous fait de votre baptême ? Pourquoi restez-vous installés dans la passivité et la facilité ? Vis à vis de Jésus, il n’y a pas de compromis possible ou bien on se tourne vers lui et on s’efforce de le suivre, ou bien on regarde vers soi-même, vers son seul profit… et alors le feu de la foi s’éteint. Avec Jésus, nous ne pouvons pas nous contenter de la paix illusoire, nous sommes en guerre contre mal qui dans le monde et en nous-même, nous sommes en guerre contre le péché sous toutes ses formes. Comme le dit l’épitre aux Hébreux, nous n’avons pas encore résisté jusqu’au sang dans notre lutte contre le péché. Oui, jusque-là, nous n’avons pas encore versé une goutte de notre sang pour Jésus-Christ. Que l’Eucharistie de ce jour nous donne de pouvoir renoncer aux plaisirs de ce monde et de témoigner de Lui, Jésus-Christ qui nous aime maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !Abbé Ema Edmond OUEDRAOGO
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