Description Tous les pays de l'Union européenne utilisant l'euro émettent en 2012 une piÚce commémorative de 2 ⏠pour commémorer le 10e anniversaire des billets et piÚces en euros.
VerkĂ€ufer upsilon57 ïž (284) 100%, Artikelstandort: Chieulles, FR, Versand nach: EUROPE, Artikelnummer: 255356537601 PiĂšce 2 euros BUNDESREPUBLIK DEUTCHLAND 2002-2012. Vend piĂšce de 2 euros Allemande BUNDESREPUBLIK DEUTCHLAND annĂ©e 2012Envoi en colissimo recommandĂ© ou Mondial Relay.Si vous avez des questions, contactez-moi.
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Les2 âŹuros commĂ©moratives : L'Allemagne, pour la prĂ©sidence de la Sarre au Bundesrat. Cette piĂšce est la quatriĂšme d'une sĂ©rie de 16 piĂšces de 2 ⏠commĂ©moratives sur les LĂ€nder allemands. La partie interne de la piĂšce reprĂ©sente l'Ă©glise
LetraitĂ© de Rome a instituĂ© la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne et a prĂ©parĂ© la voie de lâintroduction de lâeuro en 1999 et des billets et piĂšces en euros en 2002. Lâanniversaire sera cĂ©lĂ©brĂ© le 25 mars 2007. Ă cette occasion, les pays de la zone euro ont dĂ©cidĂ© dâĂ©mettre conjointement cette piĂšce commĂ©morative. Son dessin a Ă©tĂ© choisi Ă lâissue dâun concours
LapremiĂšre piĂšce commĂ©morative de 2 euros a Ă©tĂ© Ă©mise en 2004 par la GrĂšce pour commĂ©morer les Jeux olympiques dâAthĂšnes. La conception et lâĂ©mission des piĂšces relĂšvent
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ĐŽ. ŐŃÏĐ”áΔЎ՚ ŃÏáĄŐŻ. 4zaVUl. I Introduction Chaque annĂ©e, la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme CEDH et la Cour de justice de lâUE CJUE rendent un nombre important dâarrĂȘts relatifs aux droits fondamentaux 1 des entreprises 2 . Pour des raisons qui apparaĂźtront clairement au lecteur, la jurisprudence amĂ©ricaine a donnĂ© lieu Ă une abondante littĂ©rature dans ce pays 3 En revanche, Ă lâexception notable du droit europĂ©en de la concurrence antitrust 4 la littĂ©rature sur ce sujet fait cruellement dĂ©faut de ce cĂŽtĂ©-ci de lâAtlantique. Par le prĂ©sent article et un livre Ă paraĂźtre 5 , lâauteur souhaite contribuer Ă combler cette lacune. Personne ne peut sĂ©rieusement nier que les ĂȘtres humains ont toujours Ă©tĂ©, et doivent continuer Ă ĂȘtre, les principaux bĂ©nĂ©ficiaires des droits fondamentaux ; et bien sĂ»r, certains des droits les plus importants de tous par exemple le droit Ă la vie ou le droit de ne pas ĂȘtre torturĂ© ne trouvent Ă sâappliquer quâaux personnes physiques. Pourtant, le fait est que les entreprises jouissent de droits fondamentaux dans toutes les juridictions nationales que lâauteur a examinĂ©es Ătats-Unis, UE, France 6 , Allemagne, Irlande 7 et Royaume-Uni 8 . Il en va de mĂȘme pour la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme CEDH. En tout Ă©tat de cause, hormis la CEDH, le droit international ne reconnaĂźt que les droits fondamentaux dont jouissent les personnes physiques 9 , ce qui a suscitĂ© quelques critiques de la part de milieux internationaux trĂšs Ă©minents 10 . De nombreux juristes considĂšrent que lâidĂ©e mĂȘme que les entreprises jouissent de tels droits est absurde 11 , et cela est bien sĂ»r tout Ă fait comprĂ©hensible. Alors pourquoi tant dâordres juridiques ont-ils adoptĂ© lâoption contraire ? Tout doute sur la nĂ©cessitĂ© dâune telle adoption devrait ĂȘtre dissipĂ© par lâexemple du traitement abject infligĂ© par la Russie au groupe Yukos. Simplement parce que Mikhail Khodorkovskiy, lâactionnaire majoritaire de Yukos, avait eu la tĂ©mĂ©ritĂ© de sâopposer politiquement au prĂ©sident Poutine, les autoritĂ©s russes ont imposĂ© une facture fiscale exorbitante et arbitraire Ă la gigantesque compagnie pĂ©troliĂšre et ont commis dâimportantes irrĂ©gularitĂ©s de procĂ©dure en la poursuivant pour fraude fiscale, ce qui a entraĂźnĂ© sa disparition 12 . Il est manifeste que dĂšs lâinstant oĂč leur droit de propriĂ©tĂ© nâest plus respectĂ©, les entreprises ne peuvent plus fonctionner du tout 13 . En outre, de telles actions sapent totalement lâĂtat de droit, sans parler de leur effet catastrophique sur lâĂ©conomie et donc sur le bien-ĂȘtre de la population dans son ensemble 14 . En ce qui concerne certains droits fondamentaux, il est particuliĂšrement Ă©vident que les entreprises doivent en jouir non seulement pour leur propre bĂ©nĂ©fice, mais aussi pour celui des autres, voire du public dans son ensemble. La libertĂ© dâexpression en est un exemple dans le monde contemporain oĂč toutes les maisons dâĂ©dition sont des personnes morales, ce droit fondamental serait une lettre morte sâil ne protĂ©geait pas la maison dâĂ©dition en plus de lâauteur et dâautres individus 15 . Un autre exemple Ă©vident de la logique utilitaire est la rĂšgle de non-cumul des poursuites et des peines ne bis in idem, qui vise non seulement Ă protĂ©ger lâaccusĂ© contre un harcĂšlement rĂ©pĂ©titif, mais aussi Ă Ă©viter que les tribunaux ne soient encombrĂ©s de poursuites rĂ©pĂ©titives qui gaspilleraient les ressources publiques 16 . Cependant, deux questions diffĂ©rentes se posent de maniĂšre cruciale. PremiĂšrement, les sociĂ©tĂ©s entreprises doivent-elles bĂ©nĂ©ficier de tel ou tel droit fondamental particulier ? DeuxiĂšmement, dans lâaffirmative, doivent-elles jouir de ce droit dans la mĂȘme mesure que les personnes physiques ? Par exemple, comme nous le verrons, les sociĂ©tĂ©s devraient bĂ©nĂ©ficier de la plupart des aspects du droit Ă un procĂšs Ă©quitable, mais pas de tous. II Quâest-ce que la personnalitĂ© juridique de lâentreprise ? Mais avant toute chose, nous devons nous pencher sur ce quâest la personnalitĂ© juridique de lâentreprise. Pour faire simple, on peut discerner trois grandes thĂ©ories 17 la thĂ©orie de lâagrĂ©gat, qui considĂšre la sociĂ©tĂ© comme un agrĂ©gat de ses membres ou actionnaires câest-Ă -dire quâelle nâest rien de plus quâun groupe dâindividus ; la thĂ©orie de lâentitĂ© fictive parfois appelĂ©e la grant theory », qui considĂšre la sociĂ©tĂ© comme une crĂ©ation , voire une extension, de lâĂtat, qui est donc libre de la supprimer Ă sa guise ; et la thĂ©orie de la rĂ©alitĂ© de la personne morale, selon laquelle la sociĂ©tĂ© doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme dotĂ©e dâune vĂ©ritable personnalitĂ© juridique distincte de la somme de ses propriĂ©taires, et non comme une simple extension de lâĂtat 18 . Ces thĂ©ories doivent ĂȘtre comprises dans leur contexte historique 19 . Les sociĂ©tĂ©s 20 , personnes morales, Ă©taient connues du droit romain. Toutefois, ce nâest que dans le deuxiĂšme quart du XIXe siĂšcle que la constitution en sociĂ©tĂ© est devenue la norme pour les entreprises, les avantages de la responsabilitĂ© limitĂ©e Ă©tant devenus Ă©vidents avec lâavĂšnement des chemins de fer. Par suite , Ă la fin du XIXe siĂšcle, certains juristes progressistes ont commencĂ© Ă prĂŽner -la thĂ©orie de la rĂ©alitĂ© de la personnalitĂ© morale 21 . Le fait est que seule cette thĂ©orie prend au sĂ©rieux le concept de personnalitĂ© juridique et en reconnaĂźt les rĂ©alitĂ©s 22 . AprĂšs tout, les sociĂ©tĂ©s jouissent dâau moins trois avantages cruciaux que les personnes physiques nâont pas, Ă savoir les avantages de la responsabilitĂ© limitĂ©e ; la longĂ©vitĂ© et mĂȘme thĂ©oriquement lâimmortalitĂ© ; etun systĂšme dâimposition directe qui est souvent plus favorable que lâimpĂŽt sur le revenu des personnes physiques. Par consĂ©quent, les thĂ©ories de lâagrĂ©gat et de lâentitĂ© fictive sont progressivement passĂ©es au second plan, mais elles nâont pas disparu. En effet, comme nous le verrons, lâarrĂȘt majoritaire de la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis dans lâaffaire Burwell et al. v Hobby Lobby Inc. 23 est fondĂ© sur la thĂ©orie de lâagrĂ©gat, avec des effets trĂšs discutables. Pour ĂȘtre complet, il convient de souligner que toutes ces thĂ©ories tiennent compte de la nĂ©cessitĂ© pour les juridictions, dans des circonstances exceptionnelles telles que la fraude, dâestimer quâune personne morale ne fait pas automatiquement Ă©cran en protĂ©geant les associĂ©s, personnes physiques qui la composent. III Les Ătats-Unis Aux Etats-Unis 24 , ni la Constitution 1789 ni le Bill of Rights 1792 ne mentionnent expressĂ©ment les droits fondamentaux des sociĂ©tĂ©s â ce qui nâest guĂšre surprenant, Ă©tant donnĂ© que pratiquement aucune entreprise nâĂ©tait constituĂ©e en sociĂ©tĂ© Ă lâĂ©poque. NĂ©anmoins, selon la jurisprudence, les sociĂ©tĂ©s jouissent de droits fondamentaux trĂšs Ă©tendus 25 . Tout comme la CJUE, la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis nâa pas rĂ©ussi Ă dĂ©velopper une approche gĂ©nĂ©rale des deux questions difficiles Ă©noncĂ©es dans le dernier paragraphe de la section I ci-dessus â mais aucune des deux cours ne peut ĂȘtre critiquĂ©e Ă cet Ă©gard, car la tĂąche nâest pas facile. Certes , pour dĂ©terminer si un droit fondamental consacrĂ© par la Constitution ou le Bill of Rights sâĂ©tend aux sociĂ©tĂ©s, , la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis a jugĂ© quâ il importe de tenir compte de sa nature, de son histoire et de sa finalitĂ© -» 26 , mais cette approche est tout aussi vague que son bien-fondĂ©. Commençons par les bonnes nouvelles. Depuis lâarrĂȘt fondateur Hale contre Henkel, rendu en 1906 27 , il a Ă©tĂ© jugĂ© Ă plusieurs reprises que les sociĂ©tĂ©s ne peuvent pas invoquer le cinquiĂšme amendement le droit Ă ne pas sâauto-incriminer dans les procĂ©dures pĂ©nales et quasi-pĂ©nales 28 . Cette affaire dĂ©coule dâune enquĂȘte antitrust concernant deux entreprises de lâindustrie du tabac, en vertu du Sherman Act. La Cour a dĂ©clarĂ© que, sâil en Ă©tait autrement, le privilĂšge revendiquĂ© annulerait pratiquement lâensemble de lâacte lĂ©gislatif du CongrĂšs » le Sherman Act 29 . En dâautres termes, il deviendrait alors quasiment impossible de faire respecter cette loi. Cette dĂ©cision Ă©tait bienvenue, car lâobjectif de ce droit ancien est Ă©galement dâĂ©viter la torture physique et dâautres modes moins violents mais tout aussi rĂ©prĂ©hensibles visant Ă contraindre la production de preuves incriminantes », comme la Cour suprĂȘme lâa reconnu par la suite dans lâarrĂȘt White 30 . Nous arrivons maintenant Ă la mauvaise nouvelle â mauvaise du moins pour quiconque nâest pas un adepte du libertarianisme Ă©conomique pur et dur. Il nây a pas lieu ici dâexplorer la jurisprudence du XIXe et du dĂ©but du XXe siĂšcle . Celle-ci a massivement favorisĂ© les entreprises notamment contre les membres les plus vulnĂ©rables de la population. Nous ne pouvons pas non plus nous attarder sur le tristement cĂ©lĂšbre » arrĂȘt Lochner 31 , par lequel la Cour suprĂȘme a annulĂ© une loi relative au droit du â travail dans lâĂtat de New York, laquelle interdisait aux boulangers dâemployer du personnel pendant plus de soixante heures par semaine, et ceci au motif quâelle constituait une ingĂ©rence dĂ©raisonnable » dans les libertĂ©s personnelles et la libertĂ© de contracter, contraire Ă la clause procĂ©durale dâapplication rĂ©guliĂšre de la loi e Due Process Clause du quatorziĂšme amendement de la Constitution des Etats-Unis 1868 32 . Nous nous bornerons Ă souligner que cet arrĂȘt a provoquĂ© une suite de dĂ©cisions de justice extrĂȘmes, façon cow-boy capitaliste », inaugurant un jurisprudence qui sâest fort heureusement Ă©teinte, brusquement, en 1937 33 . Tout ceci appartient Ă lâhistoire â sauf que, selon Cass Sunstein, Lochner nâa jamais complĂštement disparu 34 . Concentrons-nous plutĂŽt sur quatre arrĂȘts trĂšs controversĂ©s, datant de 2010 et 2011Pour bien comprendre le premier de ces arrĂȘts, Citizens United 35 , nous devons dâabord nous replonger dans les quelques dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes. En effet, cette dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue dans un contexte oĂč la libertĂ© dâexpression, y compris celle des sociĂ©tĂ©s, protĂ©gĂ©e par le premier amendement Ă la Constitution amĂ©ricaine sâest vue reconnaĂźtre une importance primordiale 36 . A cet Ă©gard, la dĂ©cision qui mĂ©rite une mention particuliĂšre est lâarrĂȘt Miami Herald 37 , dans lequel la Cour suprĂȘme a invalidĂ© Ă lâunanimitĂ© une loi de lâĂtat de Floride qui accordait un droit de rĂ©ponse obligatoire et gratuit Ă tout candidat Ă une investiture politique, ceci afin de lui permettre de rĂ©futer les accusations portĂ©es contre lui dans un journal. Une telle contrainte » imposĂ©e Ă un journal de publier ce que la raison lui dit de ne pas publier » a Ă©tĂ© jugĂ©e inconstitutionnelle 38 . Cette dĂ©cision semble confirmer la boutade sardonique selon laquelle La libertĂ© de la presse nâest garantie quâĂ ceux qui en possĂšdent une » 39 . En outre, cette disposition a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e trĂšs largement pour englober Ă©galement le droit dâeffectuer des dons politiques 40 , mĂȘme pour les entreprises 41 â en dĂ©pit du fait quâelles nâont pas le droit de voter ou de se prĂ©senter aux Ă©lections. Ainsi, dans lâaffaire Bellotti, une courte majoritĂ© de la Cour suprĂȘme a annulĂ© une loi de lâĂtat de Massachusetts qui visait Ă interdire aux entreprises dâengager des dĂ©penses dans le but dâinfluencer le vote dans le cadre de tout rĂ©fĂ©rendum autre quâun rĂ©fĂ©rendum affectant matĂ©riellement la propriĂ©tĂ©, lâactivitĂ© ou les actifs de la sociĂ©tĂ©. Dans lâaffaire Citizens United, la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis a franchi une Ă©tape dangereuse dans cette sĂ©rie dâaffaires. Par une majoritĂ© de 5 contre 4, la Cour suprĂȘme a estimĂ© que les entreprises ont le droit, en vertu de cette disposition, dâengager des dĂ©penses pour influencer les Ă©lections. En 2008, le plaignant, un comitĂ© associatif dâaction politique, a produit et diffusĂ© un film documentaire critiquant Hillary Clinton, qui briguait lâinvestiture dĂ©mocrate pour la prĂ©sidence des Ătats-Unis. Pour promouvoir ce ïŹlm, ce comitĂ© avait diffusĂ© diverses publicitĂ©s en violation directe dâune interdiction fĂ©dĂ©rale des communications de propagande Ă©lectorale » par les entreprises et les syndicats dans les 30 jours avant une Ă©lection primaire 42 . Mais finalement, câest lâinterdiction fĂ©dĂ©rale qui a Ă©tĂ© jugĂ©e incompatible avec le premier amendement. Ătant donnĂ© que cette affaire concernait une Ă©lection â et une Ă©lection prĂ©sidentielle de surcroĂźt â ses rĂ©percussions sont considĂ©rablement plus Ă©tendues que celles de Bellotti. Cet arrĂȘt a entraĂźnĂ© un accroissement massif du montant des dons politiques par les entreprises, qui Ă©taient dĂ©jĂ extrĂȘmement Ă©levĂ©s. Le rĂ©sultat nâest pas seulement un accroissement de lâingĂ©rence des entreprises dans la dĂ©mocratie amĂ©ricaine, mais Ă©galement lâaugmentation du temps que les politiciens doivent consacrer Ă la collecte de fonds pour leur réélection, un temps qui nâest pas, par consĂ©quent, dĂ©diĂ© Ă leur travail lĂ©gislatif. Peu aprĂšs, la Cour suprĂȘme a rendu son arrĂȘt dans lâaffaire Hobby Lobby 43 , qui portait sur la lĂ©galitĂ© de lâAffordable Care Act de 2010 dit Obamacare ». Hobby Lobby Stores Inc. Ă©tait une chaĂźne nationale de 500 magasins dâart et dâartisanat employant plus de 13 000 personnes. Les cinq propriĂ©taires de lâentreprise la famille Green » Ă©taient de fervents chrĂ©tiens et avaient la conviction sincĂšre que la vie humaine commence dĂšs la conception. Bien quâils ne sâopposaient pas Ă la contraception en tant que telle, ils rejetaient profondĂ©ment quatre des vingt mĂ©thodes de contraception approuvĂ©es par la Food and Drugs Administration, considĂ©rant quâelles Ă©taient Ă©quivalentes Ă lâavortement. En consĂ©quence, ils se sont opposĂ©s Ă lâobligation, prĂ©vue par Obamacare », de contribuer Ă la couverture mĂ©dicale de leur personnel pour ces quatre mĂ©thodes de contraception. La Cour suprĂȘme a jugĂ© que lâentreprise pouvait se prĂ©valoir de la libertĂ© de religion puisquâelle nâĂ©tait quâun simple vĂ©hicule permettant Ă la famille Green de rĂ©aliser des affaires, Ă©tant dĂšs lors un porte-parole des opinions religieuses de la famille. Sur cette base, les dispositions contestĂ©es de la loi ont Ă©tĂ© jugĂ©es contraires Ă la libertĂ© de religion concernant les quatre types de contraceptifs discutĂ©s. Cette approche de la nature de la personnalitĂ© juridique des entreprises est profondĂ©ment erronĂ©e 44 . De plus, cet arrĂȘt a eu pour effet pernicieux dâintroduire une discrimination entre les sexes sur le lieu de travail par dĂ©finition, seuls les employĂ©s de sexe fĂ©minin Ă©taient concernĂ©s-, et bien Ă©videmment, il nâest guĂšre facile pour des employĂ©s de changer dâemployeur. Un autre arrĂȘt trĂšs controversĂ© a Ă©tĂ© rendu dans lâaffaire Sorrell v IMS Health Inc. 45 Lâaffaire concernait une loi de lâĂtat du Vermont restreignant lâutilisation des dossiers pharmaceutiques pour analyser les pratiques de prescription des mĂ©decins. Cette mesure empĂȘchait effectivement les sociĂ©tĂ©s pharmaceutiques dâenvoyer leurs agents pour persuader les mĂ©decins libĂ©raux de prescrire leurs produits, ce qui nâĂ©tait dans lâintĂ©rĂȘt ni des patients ni du trĂ©sor public. En effet, la loi visait Ă encourager lâutilisation de mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques, qui sont habituellement moins chers. La Cour suprĂȘme a jugĂ© que la loi contestĂ©e constituait une ingĂ©rence injustifiĂ©e dans la libertĂ© dâexpression. Ce faisant, les juges ont favorisĂ© les grandes entreprises pharmaceutiques » aux dĂ©pens non seulement des patients, mais aussi des concurrents plus petits et des deniers publics. Un Ă©minent journaliste juridique a dĂ©crit lâaffaire Sorrell comme un exemple particuliĂšrement flagrant » de lâutilisation par la Cour de la libertĂ© dâexpression pour servir un programme de dĂ©rĂ©glementation » 46 . Enfin, lâaffaire J. McIntyre Machinery Ltd. v Nicastro 47 concernait un accident impliquant une machine Ă cisailler les mĂ©taux de trois tonnes fabriquĂ©e par la sociĂ©tĂ© appelante, basĂ©e en Angleterre, qui avait sectionnĂ© quatre doigts de la main droite de lâouvrier intimĂ©. Les produits de la sociĂ©tĂ© Ă©taient commercialisĂ©s aux Ătats-Unis par son distributeur basĂ© dans lâĂtat dâOhio. Lâaccident sâĂ©tant produit dans une usine de ferraille du New Jersey, M. Nicastro a portĂ© son action judiciaire devant les tribunaux de cet Ătat. Puisque J. McIntyre nâavait aucun lien avec le New Jersey, la Cour suprĂȘme a dĂ©cidĂ© Ă la majoritĂ© que permettre Ă lâaffaire dâĂȘtre entendue par les tribunaux du New Jersey violerait le droit de lâentreprise, en vertu du droit Ă un procĂšs Ă©quitable du quatorziĂšme amendement Ă la Constitution, qui implique le droit de nâĂȘtre soumis quâĂ une autoritĂ© lĂ©gitime » 48 . La majoritĂ© nâa visiblement pas tenu compte du fait que lâouvrier blessĂ© nâavait sans doute pas les ressources nĂ©cessaires pour intenter une action en justice dans lâĂtat dâOhio et quâil ne serait probablement pas en mesure de prendre le congĂ© nĂ©cessaire pour le faire. IV LâEurope Allemagne En Europe, lâAllemagne a longtemps Ă©tĂ© Ă lâavant-garde dans ce domaine, depuis lâarticle 159 de la Constitution nationaleavortĂ©e de 1849 49 qui, tout en instituant le droitde prĂ©senter une pĂ©tition, prĂ©voyait expressĂ©ment quâil Ă©tait invocable par les entreprises. Cette Ă©volution a culminĂ© en 1949 avec lâadoption de la Loi fondamentale ou Grundgesetz GG, dont lâarticle 19, paragraphe 3, est libellĂ© comme suit Les droits fondamentaux sâappliquent Ă©galement ⊠aux personnes morales dans la mesure oĂč leur nature le permet ». Il sâagit peut-ĂȘtre de la toute premiĂšre disposition dâune Constitution, dâune dĂ©claration des droits ou dâun traitĂ© dans le monde Ă reconnaĂźtre expressĂ©ment les droits fondamentaux des personnes morales 50 . Sans surprise, les personnes morales ne peuvent pas se prĂ©valoir de lâarticle 11 GG, qui dispose La dignitĂ© humaine est inviolable. Tous les pouvoirs publics ont le devoir de la respecter et de la protĂ©ger » 51 . Dans un arrĂȘt qui rappelle lâaffaire Hale v Henkel 52 et la jurisprudence qui la confirme, il a Ă©tĂ© jugĂ© que le droit de ne pas sâauto-incriminer dĂ©coule de la protection de la dignitĂ© humaine, consacrĂ©e Ă lâarticle 11, et ne sâapplique donc quâaux personnes physiques 53 . NĂ©anmoins, les entreprises jouissent dâun trĂšs large Ă©ventail dâautres droits, notamment la libertĂ© dâexpression article 5, paragraphe 1, GG 54 , le secret de la correspondance et des tĂ©lĂ©communications article 10 55 , les droits Ă la libertĂ© professionnelle article 12, paragraphe 1 56 et Ă la propriĂ©tĂ© article 14 57 . Ces deux derniĂšres dispositions doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es Ă la lumiĂšre de la rĂ©daction de lâarticle 20, paragraphe 1, de la Loi Fondamentale allemande qui prĂ©cise que la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale est un Ătat social » 58 ainsi que du concept dâ Ă©conomie sociale de marchĂ© » Soziale Marktwirtschaft. Ce concept, selon lequel les droits sociaux et Ă©conomiques doivent ĂȘtre Ă©quilibrĂ©s les uns par rapport aux autres, a jouĂ© et continue de jouer un rĂŽle crucial dans lâAllemagne de lâaprĂšs-guerre, mĂȘme sâil nâest pas inscrit dans la Loi fondamentale 59 . La CEDH La CEDH, ouverte Ă la signature dĂšs 1950, contient diverses indications selon lesquelles certaines de ses dispositions sâappliquent au bĂ©nĂ©fice des entreprises 60 . Tout dâabord, lâarticle 10 de cette Convention, relatif Ă la libertĂ© dâexpression, comporte une phrase selon laquelle Le prĂ©sent article nâempĂȘche pas les Ătats de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinĂ©ma ou de tĂ©lĂ©vision Ă un rĂ©gime dâautorisations ⊠» 61 . DeuxiĂšmement, lâarticle 34 de la Convention prĂ©voit La Cour peut ĂȘtre saisie dâune requĂȘte par toute personne physique, toute organisation non gouvernementale ou tout groupe de particuliers ». Cette disposition a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e largement comme couvrant les entreprises. De plus, lâarticle premier du Protocole n°1 Ă la Convention, datant de 1951, contient une disposition ainsi libellĂ©e Toute personne physique ou morale a droit au respect de ses biens » 62 . Avec ses protocoles, cette convention se concentre principalement sur les droits de premiĂšre gĂ©nĂ©ration par exemple, le droit Ă la vie, lâĂ©galitĂ© devant la loi, la libertĂ© dâexpression, la libertĂ© de religion et le droit Ă un procĂšs Ă©quitable. NĂ©anmoins, dans lâaffaire Airey c. Irlande, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a estimĂ© que, si les droits consacrĂ©s par la Convention sont essentiellement civils et politiques », nombre dâentre eux ont des prolongements dâordre Ă©conomique ou social » 63 . En mĂȘme temps, comme on pouvait sây attendre, la Cour a affirmĂ© Ă plusieurs reprises que les droits Ă©conomiques mĂ©ritaient â protection plus attĂ©nuĂ©e que les droits politiques et civils. La toute premiĂšre affaire dans laquelle une sociĂ©tĂ© a obtenu gain de cause devant la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme est lâaffaire Sunday Times c. Royaume-Uni 64 , dans laquelle la Cour a conclu Ă une violation du droit de cette entreprise Ă la libertĂ© dâexpression non commerciale au titre de lâarticle 10 de la CEDH. Depuis lors, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a appliquĂ© plusieurs autres dispositions de la Convention en faveur des entreprises 65 . Toutefois, elle sâest presque toujours efforcĂ©e de limiter les droits fondamentaux des entreprises au strict nĂ©cessaire 66 . Par exemple, dans lâaffaire Spacek c. RĂ©publique tchĂšque, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a estimĂ© que lâon pouvait sâattendre Ă ce quâune sociĂ©tĂ©, contrairement Ă un contribuable individuel, soit accompagnĂ©e par des conseils professionnels 67 . La Cour a Ă©galement estimĂ© que les entreprises nâont pas droit Ă lâassistance judiciaire gratuite en vertu de lâarticle 6§1 de la CEDH 68 . Il reste que, dans un cas dâespĂšce, lâaffaire Grande Stevens c. Italie 69 . la Cour nâa exceptionnellement pas Ă©tĂ© aussi prudente. Dans cette affaire, la Cour a dĂ©cidĂ© dâappliquer pour la premiĂšre fois le principe du non cumul des poursuites et des peines ne bis in idem Ă une sociĂ©tĂ© 70 , et, en mĂȘme temps, elle â a simplement transposĂ© dans cette mĂȘme affaire sa jurisprudence antĂ©rieure 71 appliquĂ©e alors aux personnes physiques et issue dâune interprĂ©tation de ce principe 72 trĂšs favorable aux personnes physiques incriminĂ©es. Comme expliquĂ© dans la section n°1 ci-dessus, les arguments en faveur de lâapplication de ce droit fondamental en faveur des sociĂ©tĂ©s sont Ă©vidents, mais il ne sâensuit pour autant que les droits des sociĂ©tĂ©s doivent ĂȘtre entendus comme Ă©tant aussi Ă©tendus que ceux dont jouissent les personnes physiques 73 . Toutefois, lĂ nâest pas la question. Le problĂšme est que la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme nâa mĂȘme pas fait allusion au fait que deux des requĂ©rants dans lâaffaire dont elle Ă©tait saisie Ă©taient des entreprises et non des personnes physiques â et encore moins exposĂ© un raisonnement Ă lâappui de son approche. Selon nous, il est dâune importance primordiale que les tribunaux procĂšdent avec une grande prudence lorsquâils sont appelĂ©s Ă dĂ©cider dâĂ©tendre aux entreprises la jurisprudence existante sur les droits fondamentaux des personnes physiques. Dans chaque espĂšce, les juges devraient se demander sâil est opportun de franchir cette Ă©tape, et leur raisonnement devrait ĂȘtre clairement exposĂ© dans lâarrĂȘt . Sinon, il existe un rĂ©el danger que les tribunaux se montrent par inadvertance indĂ»ment gĂ©nĂ©reux envers les entreprises ; et une fois quâune telle dĂ©cision est rendue, il est difficile de revenir en arriĂšre. LâUE Les pĂšres du traitĂ© de Rome de 1957 il nây avait pas de mĂšre, qui a créé ce qui est aujourdâhui lâUE, et des traitĂ©s connexes conclus dans les annĂ©es 1950, nâont pas jugĂ© nĂ©cessaire dây inclure des dispositions relatives aux droits de lâhomme. Ă lâĂ©poque, ces traitĂ©s Ă©taient presque exclusivement axĂ©s sur la crĂ©ation dâun marchĂ© commun connu aujourdâhui sous le nom de marchĂ© unique, et cet objectif Ă©conomique Ă©tait considĂ©rĂ© comme nâayant aucun lien avec ces droits fondamentaux. Ainsi, alors que la CEDH sâintĂ©resse principalement aux droits de premiĂšre gĂ©nĂ©ration, lâUE se concentre avant tout sur les droits Ă©conomiques 74 . Toutefois, Ă partir de son arrĂȘt fondateur dans lâaffaire Internationale Handelsgesellschaft, la CJUE a commencĂ© Ă dĂ©velopper son propre corpus de droits fondamentaux sâinspirant des traditions constitutionnelles communes aux Ătats membres » 75 . En outre, depuis son arrĂȘt dans lâaffaire Nold 76 , la Cour a accordĂ© un poids considĂ©rable Ă la Convention EuropĂ©enne des Droits de lâHomme et Ă la jurisprudence de sa Cour. Cette jurisprudence est dĂ©sormais reflĂ©tĂ©e dans lâarticle 6, paragraphe 3, du traitĂ© sur lâUnion europĂ©enne TUE 77 . La promulgation de la Charte des droits fondamentaux de lâUnion europĂ©enne en 2000 a constituĂ© un tournant majeur 78 . Lorsque le traitĂ© de Lisbonne est entrĂ© en vigueur en dĂ©cembre 2009, la Charte est devenue contraignante sous une forme modifiĂ©e 79 avec la mĂȘme valeur juridique que les traitĂ©s », en vertu de lâarticle 6, paragraphe 1, du TUE. Une trĂšs grande partie des dispositions de la Charte reflĂšte celles de la CEDH, et la plupart dâentre elles reflĂštent la jurisprudence antĂ©rieure de la CJUE. ConformĂ©ment Ă lâarticle 52, paragraphe 3, de la Charte, les dispositions de la Charte qui correspondent » Ă celles de la CEDH ont le mĂȘme sens et la mĂȘme portĂ©e que leurs homologues dans cette convention, mais cela ne fait pas obstacle Ă ce que le droit de lâUnion assure une protection plus Ă©tendue ». â En dĂ©pit de cette disposition et de lâarticle 63 TUE, il arrive que la CJUE sâĂ©carte de la jurisprudence de son homologue de Strasbourg sans pour autant assurer une protection plus Ă©tendue » 80 . , Au regard du sujet qui retient notre attention, lâune des dispositions les plus importantes de la Charte est son article 16, qui dispose que La libertĂ© dâentreprise est reconnue conformĂ©ment au droit e de lâUnion et aux lĂ©gislations et pratiques nationales » 81 . La libertĂ© dâentreprendre a Ă©tĂ©reconnue pour la premiĂšre fois par la CJUE dans lâaffaire Nold 82 , nâest pas fondĂ©e sur une disposition de la CEDH, mais sur lâarticle 12 de la Loi fondamentale allemande et sur lâarticle 41 de la Constitution italienne, qui la consacrent, dans des termes toutefois diffĂ©rents de ceux de lâarticle 16 83 . Les articles 6, paragraphe 1, du TUE et 52, paragraphe 7, de la Charte imposent Ă toutes les juridictions de tenir dĂ»ment compte des Explications officielles de la Charte 84 . Selon ces Explications, le droit consacrĂ© par lâarticle 16 se dĂ©compose en trois parties i la libertĂ© dâexercer une activitĂ© Ă©conomique ou commerciale 85 , ii la libertĂ© contractuelle 86 , et iii le droit Ă la libre concurrence conformĂ©ment Ă lâarticle 119, paragraphes 1 et 3 du TFUE 87 . Enfin, les Explications prĂ©cisent que, comme on peut sây attendre, ces droits peuvent ĂȘtre soumis Ă la clause dâexception contenue dans lâarticle 52, paragraphe 1 de la Charte 88 . Ce qui est remarquable Ă la lecture de e lâarticle 16 de la Charte, ce sont les termes presque discrets » dans lesquels il est formulĂ©, et ce Ă deux Ă©gards 89 . Dâabord, lâexpression la libertĂ© dâentreprise est reconnue » contraste avec le langage beaucoup plus fort que lâon trouve dans plusieurs autres dispositions de la Charte. De nombreux articles commencent par les mots Toute personne a le droit⊠», formule nettement plus puissante. DeuxiĂšmement, lâexpression âconformĂ©ment au droit de lâUnion et aux lĂ©gislations et pratiques nationalesâ attĂ©nue encore lâintensitĂ© de lâarticle 16. DĂšs lors, on doit considĂ©rer quâil sâagit ici dâun droit Ă©conomique, de second rang, dâune intensitĂ© plus faible que les droits dits classiques ». Une telle approche est dâailleurs conforme Ă la jurisprudence antĂ©rieure Ă lâentrĂ©e en vigueur de la Charte. En ce sens, la Cour a jugĂ© Ă plusieurs reprises que, comme son proche parent le droit de propriĂ©tĂ© article 17 de la Charte, ce droit nâest pas absolu mais doit ĂȘtre considĂ©rĂ© en relation avec [sa] fonction sociale » 90 . Sur cette base et eu Ă©gard au libellĂ© de lâarticle 16 de la Charte ⊠la libertĂ© dâentreprise peut ĂȘtre soumise Ă un large Ă©ventail dâinterventions de la puissance publique susceptibles dâĂ©tablir, dans lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, des limitations Ă lâexercice de lâactivitĂ© Ă©conomique » 91 . Par consĂ©quent, dans de nombreux cas, des intĂ©rĂȘts concurrents tels que la santĂ© publique 92 , la santĂ© animale 93 , la protection de la vie privĂ©e 94 , la libertĂ© dâexpression 95 et la protection des consommateurs 96 ont Ă©tĂ© jugĂ©s comme prĂ©valant sur lâarticle 16. Bien entendu, une telle dĂ©cision ne peut ĂȘtre prise quâau cas par cas. Une affaire qui a fait lâobjet dâune controverse considĂ©rable est lâaffaire Alemo-Herron c. Parkwood Leisure Ltd. 97 Elle concernait la directive 2001/23 du Conseil relative au maintien des droits des travailleurs en cas de transfert de la propriĂ©tĂ© dâune entreprise 98 . En 2002, les activitĂ©s de loisirs du borough londonien de Lewisham avaient Ă©tĂ© sous-traitĂ©es Ă une entreprise du secteur privĂ©, CCL Ltd, les employĂ©s travaillant dans ce dĂ©partement faisant partie du personnel de cette sociĂ©tĂ©. En mai 2004, CCL a vendu lâentreprise Ă Parkwood dans le cadre dâun contrat comprenant une clause de renvoi dynamique » faisant rĂ©fĂ©rence aux conventions collectives. Par cette clause, qui visait Ă attĂ©nuer le choc de la privatisation pour les employĂ©s, Parkwood sâengageait Ă respecter les conditions fixĂ©es dans les futures conventions collectives dont le contenu serait Ă©dictĂ© par un tiers, Ă savoir lâorgane de nĂ©gociation collective de lâadministration locale. Toutefois, en tant quâentreprise du secteur privĂ©, Parkwood ne pouvait pas ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e de quelque maniĂšre que ce soit au sein de cet organe. La Cour suprĂȘme du Royaume-Uni a posĂ© une sĂ©rie de questions pour savoir si la directive et les dispositions pertinentes en matiĂšre de droits fondamentaux permettaient aux Ătats membres dâautoriser de telles clauses de renvoi dynamique ». Lâavocat gĂ©nĂ©ral Cruz VillalĂłn a estimĂ© que, bien que la clause empiĂšte sur la libertĂ© contractuelle, lâarticle 16 nâĂ©tait violĂ© que si Parkwood Ă©tait liĂ© inconditionnellement et irrĂ©versiblement » par des conventions collectives auxquelles elle ne pouvait pas participer 99 . Malheureusement, la Cour de justice a adoptĂ© une position plus radicale en se fondant sur la circonstance inhabituelle que Parkwood nâa pu participer dâaucune maniĂšre au processus de nĂ©gociation collective. Elle a conclu que la libertĂ© contractuelle du cessionnaire est sĂ©rieusement rĂ©duite au point quâune telle limitation est susceptible de porter atteinte Ă la substance mĂȘme de son droit Ă la libertĂ© dâentreprise » 100 . Cette position intransigeante ne laissait aucune place Ă la prise en compte des droits des salariĂ©s. Il nâest pas surprenant que cet arrĂȘt ait suscitĂ© une tempĂȘte de critiques 101 . Lâavocat gĂ©nĂ©ral avait trouvĂ© un juste Ă©quilibre entre les droits des employĂ©s et ceux de lâentreprise, alors que la Cour ne lâa pas fait. Quoi quâil en soit, les craintes que cet arrĂȘt nâouvre la porte Ă une dĂ©rĂ©glementation gĂ©nĂ©ralisĂ©e, se sont avĂ©rĂ©es dĂ©placĂ©es 102 . Selon lâauteur de ces lignes, cela nâest pas surprenant car une clause de renvoi dynamique liĂ©e Ă une procĂ©dure de nĂ©gociation collective dans laquelle lâemployeur nâa pas son mot Ă dire est dâune nature bien diffĂ©rente dâune lĂ©gislation fixant des normes relatives Ă la santĂ© publique, Ă lâenvironnement, Ă la protection des consommateurs ou autres. Un autre arrĂȘt extrĂȘmement controversĂ© dans lequel lâarticle 16 a Ă©tĂ© opposĂ© aux droits des travailleurs en lâoccurrence le droit dâĂȘtre protĂ©gĂ© contre un licenciement injustifiĂ© prĂ©vu Ă lâarticle 30 de la Charte est lâarrĂȘt AGET Iraklis 103 . La sociĂ©tĂ© plaignante au principal, filiale de la multinationale française Lafarge, produisait du ciment sur trois sites en GrĂšce. Lorsque la sociĂ©tĂ© a dĂ©cidĂ© de fermer lâune de ces usines , le ministre a interdit cette mesure sur la base dâune loi grecque qui exigeait son approbation pour les licenciements collectifs sur la base a des conditions du marchĂ© du travail, b de la situation de lâentreprise et c des intĂ©rĂȘts de lâĂ©conomie nationale. La Cour a estimĂ© que la libertĂ© dâĂ©tablissement prĂ©vue Ă lâarticle 49 du TFUE inclut le droit de rĂ©duire ou de fermer une entreprise dans un autre Ătat membre 104 . La Cour a rappelĂ© sa jurisprudence constante selon laquelle des motifs purement Ă©conomiques tels que la sauvegarde des intĂ©rĂȘts de lâĂ©conomie nationale ne peuvent justifier des restrictions Ă la libre circulation 105 . En mĂȘme temps, elle a Ă©galement rappelĂ© que la protection des travailleurs est un motif reconnu de justification des restrictions Ă la libre circulation 106 , tout comme la promotion de lâemploi 107 et le maintien de lâemploi 108 . AprĂšs avoir Ă©cartĂ© le critĂšre c au motif quâil Ă©tait purement Ă©conomique 109 , la Cour prĂ©cise que les deux autres critĂšres ne peuvent ĂȘtre Ă©cartĂ©s a priori. Toutefois, elle juge ensuite que ces critĂšres sont inopĂ©rants en raison de leurs termes trĂšs gĂ©nĂ©raux et imprĂ©cis, qui ne donnaient aucune indication sur les circonstances spĂ©cifiques dans lesquelles lâautorisation dâun licenciement collectif serait refusĂ©e 110 . Il ne fait aucun doute que cet arrĂȘt a eu des consĂ©quences trĂšs dures pour le personnel concernĂ©, dâautant plus que la GrĂšce traversait Ă lâĂ©poque une crise Ă©conomique aiguĂ«. Mais, si cet arrĂȘt a Ă©galement suscitĂ© un tollĂ© 111 , un auteur lâa saluĂ© comme un bon compromis 112 la Cour a donnĂ© sa bĂ©nĂ©diction aux rĂ©gimes exigeant que les licenciements collectifs soient autorisĂ©s par lâĂtat, mais a tirĂ© un trait sur des critĂšres aussi arbitraires et vagues que ceux en question. Pour lâauteur de ces lignes au moins, il est impossible de voir comment la Cour aurait pu donner sa bĂ©nĂ©diction Ă des lĂ©gislations nationales aussi discutables sans mettre en pĂ©ril le marchĂ© intĂ©rieur, qui reste central pour lâUE. En outre, bien que la Cour ait fait grand cas de lâarticle 16 de la Charte, elle serait parvenue exactement Ă la mĂȘme conclusion sans sâappuyer du tout sur cette disposition. Quoi quâil en soit, il faut se fĂ©liciter que la CJUE ait dĂ©sormais clairement Ă©tabli que certains des droits sociaux inscrits dans la Charte sont exĂ©cutoires et ne sont pas de simples aspirations en lâoccurrence, le droit Ă une pĂ©riode annuelle de congĂ© payĂ© en vertu de lâarticle 31, paragraphe 2 113 . Auparavant, la Cour avait Ă©tĂ© rĂ©ticente Ă lâaccepter 114 , ce qui crĂ©ait un grave dĂ©sĂ©quilibre en faveur des droits Ă©conomiques. Manifestement, ce dĂ©sĂ©quilibre allait Ă lâencontre de la clause de lâarticle 3, paragraphe 3, du TUE, qui exige que lâUE Ćuvre pour une Ă©conomie sociale de marchĂ© hautement compĂ©titive, qui tend au plein emploi et au progrĂšs social » 115 . De nombreux commentateurs ont tout de mĂȘme affirmĂ© que lâUE est actuellement loin dâatteindre lâĂ©quilibre entre les droits sociaux et Ă©conomiques que ce concept envisage 116 . Cela est dĂ» en partie au fait que, selon la jurisprudence de la CJUE, les dispositions du traitĂ© relatives au marchĂ© unique europĂ©en lâemportent frĂ©quemment sur les droits sociaux inscrits dans la Charte 117 . Cela est incontestable 118 , et il existe indĂ©niablement des arrĂȘts dans lesquels la Cour est allĂ©e trop loin dans la protection du marchĂ© intĂ©rieur au dĂ©triment des droits sociaux et du travail. NĂ©anmoins, il ne faut jamais perdre de vue que sans le marchĂ© intĂ©rieur, lâUE ne pourrait pas survivre. Ă lâinstar de la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis, la CJUE nâa jamais Ă©laborĂ© un standard gĂ©nĂ©ral pour dĂ©terminer dans quelle mesure les entreprises doivent bĂ©nĂ©ficier des droits fondamentaux. NĂ©anmoins, elle a abordĂ© cette question sans dĂ©tour dans lâaffaire DEB 119 , qui concernait le troisiĂšme paragraphe de lâarticle 47 de la Charte. Cette disposition se lit comme suit â Une aide juridictionnelle est accordĂ©e Ă ceux qui ne disposent pas de ressources suffisantes, dans la mesure oĂč cette aide serait nĂ©cessaire pour assurer lâeffectivitĂ© de lâaccĂšs Ă la justice ». La question Ă©tait de savoir si les entreprises pouvaient se prĂ©valoir de cette disposition et, dans un arrĂȘt trĂšs complet et mĂ©ticuleusement rĂ©digĂ©, la Cour a estimĂ© quâelles pouvaient le faire si nĂ©cessaire 120 . La raison en est que lâarticle 47 se trouve dans le titre VI de la Charte Justice », qui contient diverses dispositions sâappliquant tant aux personnes physiques quâaux personnes morales. Le fait que le droit Ă lâaide juridictionnelle ne figure pas au titre IV Droits des citoyens » indique que, dans la Charte, contrairement Ă ce qui se passe en droit allemand, ce droit nâest pas considĂ©rĂ© en premier lieu comme une forme dâassistance sociale. Sans surprise, la Cour a ajoutĂ© que, pour dĂ©terminer si DEB avait droit Ă lâassistance judiciaire en lâespĂšce, la juridiction nationale pouvait tenir compte du fait quâelle Ă©tait une sociĂ©tĂ© commerciale 121 . Il ressort de lâensemble du raisonnement de la Cour que les sociĂ©tĂ©s nâont en aucun cas droit Ă lâassistance judiciaire de plein droit 122 . La CJUE a parfois poussĂ© trop loin les droits fondamentaux des entreprises. Câest le cas de lâaffaire Orkem c. Commission 123 , qui concernait les droits dâune entreprise faisant lâobjet dâune enquĂȘte pour violation du droit europĂ©en de la concurrence. La Cour a reconnu que dans la plupart des Ătats membres, le droit de ne pas sâauto-incriminer Ă©tait limitĂ© aux personnes physiques et que la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme nâavait pas Ă©tĂ© amenĂ©e Ă trancher la question de savoir sâil bĂ©nĂ©ficiait aux entreprises. MalgrĂ© ces facteurs et les raisons extrĂȘmement solides de rejeter les arguments de Orkem 124 , la Cour a traversĂ© la moitiĂ© du chemin vers lâacceptation dâun argument pour lâextension du droit aux entreprises elle a jugĂ© que les entreprises pouvaient ĂȘtre contraintes de divulguer des documents et de rĂ©pondre Ă des questions factuelles tant que cela ne les obligeait pas Ă admettre avoir enfreint le droit europĂ©en de la concurrence. Heureusement, la Cour a par la suite rejetĂ© les demandes dâautres entreprises de considĂ©rer quâelles jouissent dâun droit Ă part entiĂšre de ne pas sâincriminer similaire Ă celui des personnes physiques 125 ; mais la Cour nâest pas revenue depuis sur son raisonnement dans lâarrĂȘt Orkem. Un autre exemple est celui de Digital Rights Ireland 126 , oĂč la Cour a annulĂ© la directive sur la conservation des donnĂ©es dans son intĂ©gralitĂ© comme Ă©tant contraire aux articles 7 et 8 de la Charte. Cette directive imposait aux fournisseurs de services de communications Ă©lectroniques accessibles au public des obligations de grande portĂ©e en matiĂšre de conservation de grandes quantitĂ©s de donnĂ©es 127 gĂ©nĂ©rĂ©es ou traitĂ©es Ă©lectroniquement. Bien que la directive disposait dans les termes les plus clairs possibles quâelle sâappliquait aux donnĂ©es Ă©manant des personnes morales comme des personnes physiques, ni lâavocat gĂ©nĂ©ral ni la Cour nây ont mĂȘme fait allusion â alors que lâon peut se demander si les personnes morales devraient avoir droit Ă la protection des donnĂ©es 128 . Vu lâimportance de lâaffaire, le fait que la Cour nâait pas expliquĂ© pourquoi la directive devait ĂȘtre annulĂ©e mĂȘme en ce qui concerne les donnĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es ou traitĂ©es par des personnes morales constitue une grave omission. V Les diffĂ©rentes catĂ©gories dâentreprises doivent-elles ĂȘtre traitĂ©es diffĂ©remment ? Pour compliquer encore les choses, il paraĂźt tout Ă fait justifiĂ© de traiter certaines catĂ©gories dâentreprises plus favorablement ou moins favorablement que dâautres. Un exemple Ă©vident est celui des petites ou moyennes entreprises, et surtout des trĂšs petites entreprises 129 . Câest ce quâillustre lâarrĂȘt rendu dans lâaffaire KetelĂ€, qui concernait une aide de lâUE Ă lâinstallation de jeunes agriculteurs. Il a Ă©tĂ© jugĂ© quâil pourrait ĂȘtre contraire au principe dâĂ©galitĂ© dâexclure de cette aide les jeunes agriculteurs qui choisissent dâutiliser le vĂ©hicule dâune sociĂ©tĂ© pour organiser leur activitĂ© â Ă condition quâils aient le pouvoir de dĂ©cision au sein de cette sociĂ©tĂ© 130 . Il semble difficile dâimaginer des circonstances dans lesquelles une mesure accordant un avantage aux seules personnes physiques pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une discrimination illĂ©gale Ă lâencontre des grandes entreprises 131 . Quant aux entreprises constituĂ©es en sociĂ©tĂ© et appartenant Ă lâĂtat, elles ne peuvent gĂ©nĂ©ralement pas bĂ©nĂ©ficier des droits fondamentaux en vertu de la Loi fondamentale, bien que des exceptions soient prĂ©vues pour les radiodiffuseurs, les universitĂ©s et les Ă©glises 132 . Cette approche est fondĂ©e sur la prĂ©misse que lâĂtat ne saurait ĂȘtre Ă la fois protecteur et bĂ©nĂ©ficiaire des droits fondamentaux. Pour la mĂȘme raison, les requĂȘtes adressĂ©es Ă la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme par des entreprises publiques sont irrecevables en raison du libellĂ© de lâarticle 34 de la CEDH, qui prĂ©voit que les requĂȘtes ne peuvent ĂȘtre introduites que par toute personne physique, toute organisation non gouvernementale ou tout groupe de particuliers » 133 . En revanche, les entreprises publiques ne sont pas soumises Ă de telles restrictions en droit de lâUE. Dans lâaffaire Conseil c. Banque Mellat, la CJUE a jugĂ© que toute personne physique ou toute entitĂ© formant un recours devant les juridictions de lâUnion » peut invoquer ses droits de la dĂ©fense et son droit Ă une protection juridictionnelle effective au titre de lâarticle 47 de la Charte 134 . Le contexte dans lequel cette dĂ©claration a Ă©tĂ© faite est particuliĂšrement frappant Bank Mellat, qui Ă©tait entiĂšrement dĂ©tenue par lâĂtat iranien, contestait une sĂ©rie dâactes de lâUE imposant des sanctions Ă©conomiques contre des organismes soupçonnĂ©s dâĂȘtre impliquĂ©s dans le terrorisme. Il reste Ă voir si dâautres droits de la Charte peuvent ĂȘtre invoquĂ©s par des sociĂ©tĂ©s dĂ©tenues par des Ătats qui ne sont pas membres de lâUE 135 . MĂȘme les sociĂ©tĂ©s en liquidation peuvent jouir de certains droits fondamentaux. La Cour europĂ©enne des droits de lâhomme et la Cour de justice ont toutes deux reconnu que les sociĂ©tĂ©s en liquidation jouissent du droit Ă un recours judiciaire effectif 136 , et, en effet, il est fort possible quâelles puissent Ă©galement jouir dâautres droits fondamentaux. Il nâest pas clair dans quelles circonstances les liquidateurs sont tenus de maintenir en vie les sociĂ©tĂ©s zombies » pour leur permettre dâexercer leurs droits fondamentaux 137 . VI Lorsque les entreprises et leurs parties prenantes agissent de concert Outre le fait quâelle a captivĂ© lâintĂ©rĂȘt du public britannique pendant un certain temps, lâ affaire du gĂąteau gay » 138 revĂȘt une importance considĂ©rable. M. et Mme McArthur, les directeurs de Ashers Backing Company Ltd, Ă©taient de fervents chrĂ©tiens qui estimaient que le mariage homosexuel Ă©tait contraire Ă la loi divine. Ă lâĂ©poque des faits, lâentreprise comptait six magasins et quelque soixante-cinq employĂ©s et proposait ses produits en ligne dans tout le Royaume-Uni et lâIrlande. M. Lee, un militant homosexuel, sâest rendu dans lâune des boulangeries de la sociĂ©tĂ© Ă Belfast et a passĂ© commande dâun gĂąteau Ă Mme McArthur. M. Lee est ensuite retournĂ© au magasin et a informĂ© Mme McArthur quâil souhaitait que le gĂąteau porte lâinscription Support Gay Marriage ». En consĂ©quence, les McArthur ont refusĂ© de donner suite Ă la commande. M. Lee a alors intentĂ© un procĂšs aux McArthur et Ă leur sociĂ©tĂ©. Ă la surprise de nombreux juristes, la Cour suprĂȘme du Royaume-Uni 139 sâest prononcĂ©e Ă lâunanimitĂ© contre M. Lee. Tout dâabord, elle a rejetĂ© son allĂ©gation selon laquelle il avait subi une discrimination les McArthur et lâentreprise nâavaient pas refusĂ© de lui vendre un gĂąteau parce quâil Ă©tait homosexuel ou parce quâil soutenait le mariage homosexuel. Dans un cas comme dans lâautre, un tel refus aurait constituĂ© une discrimination illĂ©gale 140 . Ensuite, les juges ont estimĂ© quâil Ă©tait contraire Ă lâarticle 9 de la CEDH libertĂ© de religion et Ă lâarticle 10 de la CEDH libertĂ© dâexpression de contraindre le couple Ă exprimer une opinion quâil nâavait pas 141 . La Cour a ajoutĂ© que cela aurait Ă©tĂ© le cas quel que soit le message Ă transmettre par exemple, le soutien Ă un parti politique particulier ou Ă une confession religieuse particuliĂšre 142 . Quant Ă lâentreprise, la Cour suprĂȘme a rappelĂ© les deux affaires dans lesquelles la Commission europĂ©enne des droits de lâhomme avait estimĂ© que les entreprises ne pouvaient pas se prĂ©valoir de lâarticle 9 143 , mais a soulignĂ© que tenir lâentreprise pour responsable alors que les McArthur ne le sont pas reviendrait Ă nier leurs droits conventionnels » 144 . Ce raisonnement, est-il soutenu, est inattaquable. Cette affaire est Ă lâopposĂ© de Hobby Lobby 145 , qui concernait une trĂšs grande entreprise 146 â mais le point crucial Ă©tait quâil nây avait aucune interaction entre les actionnaires ou la direction et les employĂ©s. En revanche, M. Lee avait communiquĂ© directement avec les McArthur. Par consĂ©quent, le fait que leur entreprise soit constituĂ©e en sociĂ©tĂ© nâĂ©tait pas pertinent 147 . A lâinverse, nous avons vu que dans dâautres circonstances, il est appropriĂ© de traiter une sociĂ©tĂ© comme le bĂ©nĂ©ficiaire prĂ©dominant des droits, auquel cas les droits des actionnaires et de la direction ne sont donc pas supĂ©rieurs Ă ceux de leur sociĂ©tĂ© 148 . VII Les obligations pesant sur les sociĂ©tĂ©s en matiĂšre de droits fondamentaux Les entreprises peuvent ĂȘtre liĂ©es par des obligations en matiĂšre de droits fondamentaux de deux maniĂšres distinctes. PremiĂšrement, certaines dispositions ont un effet horizontal State Action aux Ătats-Unis et Drittwirkung en Allemagne, ce qui signifie quâelles ne lient pas seulement lâĂtat mais aussi les personnes physiques et morales privĂ©es 149 . DeuxiĂšmement, au cours des derniĂšres dĂ©cennies, diverses mesures non contraignantes ont Ă©tĂ© adoptĂ©es par des organisations internationales pour prĂ©venir les abus des sociĂ©tĂ©s multinationales et dâautres entitĂ©s similaires 150 . Bien entendu, ces mesures sont les bienvenues et il faut espĂ©rer quâelles seront bientĂŽt remplacĂ©es par des dispositions contraignantes. MĂȘme les personnes physiques peuvent supporter la charge de certaines dispositions relatives aux droits fondamentaux en raison de lâeffet horizontal, alors que les mesures de droit international ne visent que les sociĂ©tĂ©s multinationales. En outre, il nâexiste pas de corrĂ©lation directe entre lâun ou lâautre de ces phĂ©nomĂšnes et les droits fondamentaux des entreprises ; et il serait erronĂ© de prĂ©tendre que les entreprises doivent bĂ©nĂ©ficier de tel ou tel droit fondamental parce quâelles sont tenues de respecter ce mĂȘme droit dans leurs relations avec des tiers. VIII Conclusion Les rĂ©cents arrĂȘts de la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis Ă©voquĂ©s ci-dessus reflĂštent sans aucun doute lâidĂ©ologie du laissez-faire de ses membres conservateurs, alors que ce nâest clairement pas le cas de leurs homologues europĂ©ens. Les rares cas oĂč la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme ou plus frĂ©quemment la CJUE dĂ©passent les bornes » semblent ĂȘtre dus simplement au fait quâelles nâont pas tenu compte des spĂ©cificitĂ©s propres aux droits fondamentaux des entreprises. La recherche dâun standard commun permettant de dĂ©terminer dans quelle mesure des droits fondamentaux particuliers bĂ©nĂ©ficient aux entreprises sâest rĂ©vĂ©lĂ©e quelque peu insaisissable, sauf du moins dans une certaine mesure pour la Cour constitutionnelle allemande. Cela dit, un certain nombre dâenseignements peuvent ĂȘtre tirĂ©s de cette brĂšve enquĂȘte. Tout dâabord, sauf dans des situations exceptionnelles telles que lâaffaire du gĂąteau gay » oĂč la nature juridique de lâentreprise concernĂ©e a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e non pertinente, il est erronĂ© de traiter les entreprises comme un simple groupe dâindividus, comme lâa fait la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis dans lâaffaire Hobby Lobby. Les entreprises sont des entitĂ©s Ă part entiĂšre, avec des droits et obligations diffĂ©rents de ceux de leurs actionnaires et de leurs dirigeants. DeuxiĂšmement, certains droits doivent, par leur nature mĂȘme, bĂ©nĂ©ficier aux entreprises, mĂȘme si ce nâest pas nĂ©cessairement dans la mĂȘme mesure que les personnes physiques. Les exemples Ă©vidents sont les droits de propriĂ©tĂ© et lorsquâun tel droit existe la libertĂ© dâexercer une activitĂ© commerciale, ainsi que le droit Ă un procĂšs Ă©quitable, que la procĂ©dure soit de nature civile ou pĂ©nale 151 . TroisiĂšmement, le principe trĂšs sain Ă©noncĂ© dans lâarrĂȘt Spacek et la jurisprudence qui lâa confirmĂ© 152 devrait ĂȘtre appliquĂ© Ă tous les droits fondamentaux, en tant que de raison. QuatriĂšmement, il est crucial que les tribunaux fassent preuve dâune grande prudence lorsquâils sont appelĂ©s Ă dĂ©cider dans quelle mesure les droits fondamentaux des particuliers doivent sâappliquer aux personnes morales. Dans chaque cas, les juridictions doivent se poser la question suivante compte tenu de la nature, de lâhistoire et de la finalitĂ© » 153 de la disposition ou du droit en question, est-il appropriĂ© de lâĂ©tendre aux sociĂ©tĂ©s et, si oui, Ă quelles conditions ? Ce faisant, les juridictions devraient tenir compte, entre autres, des critĂšres Ă©noncĂ©s par la CJUE dans lâarrĂȘt DEB 154 . CinquiĂšmement, le raisonnement dĂ©veloppĂ© par les tribunaux sur ce point doit ĂȘtre clairement exposĂ© dans la motivation de chaque arrĂȘt dans lequel ils doivent statuer sur ce point. Ce nâest quâen respectant ce sage principe que les juges pourront se convaincre quâils suivent la bonne voie. Sinon, il existe un rĂ©el danger que les tribunaux se montrent par inadvertance indĂ»ment gĂ©nĂ©reux envers les entreprises ; et une fois quâune telle dĂ©cision est rendue, il est difficile de revenir en droits fondamentaux », qui est utilisĂ©e dans le droit de lâUnion europĂ©enne et qui correspond au terme allemand Grundrechte » , test employĂ©e ici pour dĂ©signer les droits qui sont inscrits dans la Constitution ou la DĂ©claration des droits de lâhomme de la juridiction concernĂ©e, compte tenu de leur importance exceptionnelle. Il serait manifestement absurde de parler des droits de lâhomme » des entreprises, bien que ce terme ait la mĂȘme signification. Le terme correspondant aux Ătats-Unis est droits constitutionnels ». Aux Ătats-Unis, lâexpression droits fondamentaux » dĂ©signe les droits constitutionnels qui sont si essentiels Ă la libertĂ© individuelle que tout acte y portant atteinte est soumis au contrĂŽle judiciaire le plus strict ; mais cette expression nâest pas utilisĂ©e dans ce sens ici. Note de la rĂ©daction lâauteur ayant rĂ©digĂ© cet article en langue anglaise, sa version originale a Ă©tĂ© publiĂ©e dans la version anglaise du quatriĂšme numĂ©ro de la Revue europĂ©enne du droit. Lâarticle a Ă©tĂ© traduit en français par nos terme entreprise » est utilisĂ© ici pour dĂ©signer les entitĂ©s commerciales. Il y est ici fait rĂ©fĂ©rence de maniĂšre indiffĂ©rente avec le terme sociĂ©tĂ© ».Voir par exemple P. Blumberg The Corporate Entity in an Era of Multinational Corporationsâ 15 Delaware Journal of Corporate Law 1990 283, C. J. Mayer Personalizing the Impersonal Corporations and the Bill of Rightsâ 41 Hastings LJ 1990 577, B. Garrett The Constitutional Standing of Corporationsâ 163 University of Pennsylvania Law Rev 95 2014 et A. Winkler We the Corporations â How American Businesses Won their Civil Rights Liveright Publishers, 2018.Par exemple, T. Bombois La protection des droits fondamentaux des entreprises en droit europĂ©en rĂ©pressif de la concurrence Larcier, 2012, M. Le Soudeer Droit antitrust de lâUnion europĂ©enne et droits fondamentaux des entreprises â Approche contentieuse Larcier, 2019 et A. Scordamaglia-Tousis EU Cartel Enforcement â Reconciling Effective Public Enforcement with Fundamental Rights Wolters Kluwer, 2013. Voir Ă©galement F. Castillo de la Torre et E. Gippini Fournier Evidence, Proof and Judicial Review in EU Competition Law Edward Elgar, 2017 et N. Khan in Kerse et Khan EU Antitrust Procedure Sweet & Maxwell, 6th ed, 2012.The Fundamental Rights of Companies â EU, US and International Law Compared Hart Publishing, Ă paraĂźtre.Voir notamment les dĂ©cisions 79-112 DC du 9 janvier 1980 et 81-132 DC du 16 janvier 1982, du Conseil de principe de la Cour suprĂȘme irlandaise a Ă©tĂ© rendu dans lâaffaire IarnrĂłd Ăireann contre Irlande [1996] 3 321, [1995] 2 exemple, Bank Mellat v HM Treasury [2013] UKSC 39 droit dâĂȘtre entendu et Jameel v Wall Street Journal [2007] 1 AC 359 droit Ă la rĂ©putation. Mais, en appliquant la dĂ©finition exposĂ©e au n°1 ci-dessus, on peut se demander si les droits fondamentaux existent vraiment dans le droit britannique, puisque, en lâabsence dâune constitution Ă©crite, ils nesont pas formellement protĂ©gĂ©s. es. Certains droits fondamentaux sont reconnus par la common law voir par exemple Kennedy v Charity Commission [2014] UKSC 20 ; mais ils peuvent ĂȘtre supprimĂ©s par de simples lois contraires. La loi de 1998 sur les droits de Par exemple, Bank Mellat v HM Treasury [2013] UKSC 39 droit dâĂȘtre entendu et Jameel v Wall Street Journal [2007] 1 AC 359 droit Ă la rĂ©putation. Mais, en appliquant la dĂ©finition exposĂ©e au n°1 ci-dessus, on peut se demander si les droits fondamentaux existent vraiment dans le droit britannique, puisque, en lâabsence dâune constitution Ă©crite, ils nesont pas formellement protĂ©gĂ©s. es. Certains droits fondamentaux sont reconnus par la common law voir par exemple Kennedy v Charity Commission [2014] UKSC 20 ; mais ils peuvent ĂȘtre supprimĂ©s par de simples lois contraires. La loi de 1998 sur les droits de lâhomme Human Rights Act 1998 introduit un nombre important de dispositions de la CEDH dans le droit britannique, mais elle nâhabilite pas les tribunaux Ă Ă©carter les lois votĂ©es par le Parlement â et le gouvernement actuel cherche Ă lâĂ©dulcorer ou Ă la remplacer Câest le cas de tous les instruments internationaux relatifs aux droits de lâhomme, quâils soient mondiaux ou rĂ©gionaux. Voir, par exemple, la dĂ©cision de la Commission interamĂ©ricaine des droits de lâhomme dans lâaffaire Mevropal c. Argentine Rapport nÂș 39/99 Inter-Am. CHR OEA/Ser. L/V/ doc. 7 rev 297 1999 En dehors du champ dâapplication de la CEDH, la protection internationale des droits de lâhomme pour les entreprises est faible » J. Wouters et ChanĂ© Multinational Corporations in International Law Working Paper 129 dĂ©cembre 2013, mise Ă jour fĂ©vrier 2015, 10 Voir Ă©galement la critique virulente de la dĂ©cision Mevropal n°9 ci-dessus par R. D. Bishop, J. Crawford et W. M. Reisman La Commission interamĂ©ricaine des droits de lâhomme, en dĂ©cidant de ne pas recevoir de pĂ©titions Ă©manant de personnes morales, mais seulement de personnes physiques, a exclu une partie importante des rĂ©clamations Ă©conomiques qui dĂ©coulent de la Convention amĂ©ricaine [des droits de lâhomme] » Foreign investment disputes cases, materials and commentary Wolters Kluwer, 2005, 485.Par exemple, D. Ciepley Neither Persons nor Associations against Constitutional Rights for Corporationsâ Journal of Law and Courts 12 2013 221 et Mayer n°3 ci-dessus. Le point de vue le plus radical considĂšre que les entreprises ne devraient pas du tout ĂȘtre traitĂ©es comme des personnes F. Capra et U. Mattei The Ecology of Law â Toward a Legal System in Tune with Nature and Community Berrett-Koehler, 2015, lâaffaire Yukos c. Russie requĂȘte 14902/04, arrĂȘt du 20 septembre 2011, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a estimĂ© que la Russie avait violĂ© le droit Ă la propriĂ©tĂ© en vertu de lâarticle 1 du protocole 1 de la CEDH et le droit Ă un procĂšs Ă©quitable en vertu de lâarticle 6 de la CEDH. Dans son arrĂȘt du 31 juillet 2014, la CEDH a accordĂ© aux actionnaires 1,9 milliard dâeuros de dommages et intĂ©rĂȘts. Lorsquâun Ătat crĂ©e une sociĂ©tĂ© ayant le pouvoir dâacquĂ©rir et dâutiliser des biens, il garantit nĂ©cessairement et implicitement que la sociĂ©tĂ© ne sera pas privĂ©e de ces biens en lâabsence dâune procĂ©dure lĂ©gale rĂ©guliĂšre » Juge Rehnquist dans First National Bank of Boston v Bellotti 435 US 765, 824 1977.Bien sĂ»r, les atrocitĂ©s perpĂ©trĂ©es par le gouvernement Poutine en Ukraine Ă lâheure oĂč nous Ă©crivons ces lignes montrent que les investisseurs Ă©trangers nâont pas prĂȘtĂ© suffisamment attention Ă ces violations flagrantes des droits de lâhomme â et aux innombrables autres actes barbares quâil commet dans le monde entier. NĂ©anmoins, il ne fait aucun doute que le scandale de Yukos a dissuadĂ© dâautres entreprises, plus prudentes et scrupuleuses, dâinvestir en Russie. New York Times v Sullivan 376 US 254 1964 et Sunday Times v United Kingdom requĂȘte 6538/74, arrĂȘt de la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme plĂ©niĂšre du 26 avril 1979. De mĂȘme, voir Lee v McArthur et Ashers Baking Company Ltd[ 2018] UKSC 49, discutĂ© dans le texte accompagnant n°140 v Bretz 437 US 28, 33 1978. Voir M. Luchtman The ECJâs Recent Case Law on Ne Bis in Idem Implications for Law Enforcement in a Shared Legal Orderâ 55 CMLRev. 1717, 1721 2018. C. Karakosta dĂ©crit cette rĂšgle comme sâapparentant Ă lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e Ne bis in idem une jurisprudence peu visible pour un droit intangibleâ 2008 Rev. Trim. Dr. H. 25 Il existe de nombreuses variantes de ces thĂ©ories, et une autre terminologie est frĂ©quemment ces thĂ©ories, voir par exemple R. Avi-Yonah The Cyclical Transformations of the Corporate Form A Historical Perspective on Corporate Social Responsibilityâ 30 Delaware Journal of Corporate Law 767 2005, K. Beran The Concept of Juristic Person Prague, Wolters Kluwer, 2020, Blumberg n 3 ci-dessus et M. Dan-Cohen Rights, Persons and Organizations â a Legal Theory for a Bureaucratic Society Berkley, University of California Press, 1986. Outre les sources mentionnĂ©es au point n°18 ci-dessus, voir P. Ireland Capitalism without the Capitalist The Joint Stock Company Share and the Emergence of the Modern Doctrine of Separate Corporate Personalityâ 17 Journal of Legal History 41 1996 et Winkler n 3 ci-dessus 44 â n°2 ci-dessus. Voir par exemple, O. von Gierke Die Genossenschaftstheorie und die deutsche Rechtsprechung 1887 et Das Wesen der Menschlichen VerbĂ€nde 1902, ainsi que lâarrĂȘt fondateur de la Chambre des Lords dans Salomon v Salomon and Co Ltd [1897] AC 22. Voir Dan-Cohen n 18 ci-dessus, E. Decaux Lâapplication des normes relatives aux droits de lâhomme et aux personnes morales de droit privĂ©â 54 RIDC 549, 559 2002 et L. Favoreu et al Droits des libertĂ©s fondamentales Dalloz, 2000 US 682 2014.Seul le droit fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain sera considĂ©rĂ© ici. Voir la littĂ©rature exposĂ©e au point n°3 n 13 ci-dessus, 779. 201 US 43 1906. Ce jugement a Ă©tĂ© confirmĂ© dans United States v White 322 US 694 et Curcio v US 354 US 118, 122 1957.Hale n 27 ci-dessus, 70. Voir n°28 ci-dessus, 698. Cette comprĂ©hension de lâorigine de ce droit est partagĂ©e par les historiens du droit R. H. Helmholz et al. The Privilege Against Self-Incrimination Its Origins and Development University of Chicago Press, 1997 et J. Langbein The Historical Origins of the Privilege against Self-incrimination at Common Lawâ 92 Michigan Law Rev. 1047 1994.198 US 45 1905. La description infĂąme », qui reflĂšte une position trĂšs largement partagĂ©e aujourdâhui, se trouve dans J Nowak et R Rotunda, Constitutional Law 8th ed St Paul, West Law, 2010, clause stipule que ⊠aucun Ătat ne privera une personne de sa vie, de sa libertĂ© ou de ses biens, sans procĂ©dure lĂ©gale rĂ©guliĂšre⊠». Selon Winkler n 3 ci-dessus, pp xv et 157-8, cette clause, qui visait Ă donner lâĂ©galitĂ© des droits aux Afro-AmĂ©ricains au lendemain de la guerre civile, est la base sur laquelle la Cour suprĂȘme a confĂ©rĂ© des droits trĂšs larges aux entreprises durant cette pĂ©riode â mais trĂšs peu aux Afro-AmĂ©ricains. Nâoublions pas que les puissances europĂ©ennes ont frĂ©quemment agi de maniĂšre tout aussi rĂ©prĂ©hensible Ă lâ et Rotunda n 31ci-dessus, 476. C. Sunstein, Lochnerâs Legacyâ 87 Columbia Law Rev 873 1987.Citizens United v Federal Election Commission 558 US 310 2010New York Times n 15 ci-dessus.418 US 241 1974.A par M Tushnet dans An Advanced Introduction to Freedom of Speech Edward Elgar, Cheltenham, 2018, 116-117 Ă Liebling. Dans le mĂȘme esprit, en 1987, la Federal Communication Commission a aboli la Fairness Doctrine, qui obligeait les chaĂźnes de radio et de tĂ©lĂ©vision Ă prĂ©senter les questions controversĂ©es dâimportance publique et Ă le faire de maniĂšre Ă reflĂ©ter Ă©quitablement les diffĂ©rents points de vue. Cette mesure, qui a ouvert la porte Ă la gĂ©nĂ©ralisation des fake news », a eu des effets catastrophiques aux Ătats-Unis et grĂące Ă Internet, dans le monde entier. Buckley v Valeo 424 US 1 1976 Bellotti n 13 ci-dessus.Section 203 de la loi de 2002 sur la rĂ©forme des campagnes bipartites. Voir n°23 la section II 552, 579 2011L Greenhouse Over the Cliffâ New York Times 24 aoĂ»t 2011. 564 US 873 2011. A 887. Voir B. Remmert, commentaire de lâarticle 19, paragraphe 3, dans DĂŒrig et al Grundgesetz Kommentar Beck Online, 2021, paragraphes 2 Ă 14. Lâarticle 19, paragraphe 3, a servi de modĂšle Ă des dispositions constitutionnelles plus rĂ©centes, notamment lâarticle 12, paragraphe 2, de la Constitution portugaise 1976 et lâarticle 8, paragraphe 4, de la Constitution sud-africaine 1996.n°27 95, 220, paragraphes 83-84 1997.BVerfGE 20, 162 1966, 171 presse Ă©crite et BVerfGE 95, 220 1997, 234 radio. BVerfGE 100, 313 1999, p. 356 et BVerfGE 106, 28 2002, p. 21, 261 1967 Ă 266 et BVerfGE 118, 168 2007 Ă 202 et 205. BVerfGE 4, 7 1954 Ă la page 17Die Bundesrepublik Deutschland ist ein ⊠sozialer Bundesstaat. M. Ruffert Le droit public et lâĂ©conomie A comparative view from the German perspectiveâ11 I-CON 925 2013 ; et voir gĂ©nĂ©ralement Christian Joerges et Florian Rödl, The Social Market Economyâ as Europeâs Social Model ?â, EUI Working Paper LAW 2004 M. Emberland, The Human Rights of Companies Exploring the Structure of ECHR Protection OUP 2006 ; E. Fura-Sandström, Business and Human Rights â Who Cares?â in L Wildhaber, Liber Amicorum Luzius Wildhaber Human Rights â Strasbourg Views Engel 2007 159 et T. Kleinlein Die juristische Person des Privatrechts in der Rechtsprechung des EGMRâJahrbuch des öffentlichen Rechts der Gegenwart Neue Folge vol. 65, 85 2017.Câest nous qui nous qui 6289/73 arrĂȘt du 9 octobre 1979, paragraphe n°15 liste comprend entre autres le droit Ă la propriĂ©tĂ© et Ă un procĂšs Ă©quitable Yukos n 12 ci-dessus et le droit Ă la protection du âdomicileâ et de la correspondance SociĂ©tĂ© Colas Est c. France requĂȘte 37971/97, arrĂȘt du 16 avril 2002.Voir par exemple Niemietz c/ Allemagne requĂȘte 13710/88, arrĂȘt du 16 dĂ©cembre 1992, paragraphe 31 protection du domicile et de la correspondance » en vertu de lâarticle 8 de la CEDH ; et lâexpression commerciale publicitĂ© et promotion est moins protĂ©gĂ©e que lâexpression non commerciale par exemple Krone Verlag GmbH c/ Autriche n° 3 requĂȘte 39069/97, arrĂȘt du 11 dĂ©cembre 2003. Voir T. Bombois et P. Oliver La libertĂ© dâexpression commerciale en droit de lâUnion europĂ©enneâ Annuaire de Droit de lâUnion europĂ©enne 2014 Ăditions PanthĂ©on-Assas, 2015, contre RĂ©publique tchĂšque requĂȘte 26449/95, jugement du 9 novembre 1999, paragraphe 59. Cette affaire concernait le droit Ă la propriĂ©tĂ© de lâentreprise ; voir Ă©galement Yukos n°12 ci-dessus, paragraphe 559 et la charmante affaire Crash 2000 OOD c. Bulgarie requĂȘte 4983/07, dĂ©cision du 17 dĂ©cembre 2013. De mĂȘme, dans lâaffaire Elcomp c. Pologne, une affaire concernant le droit Ă un procĂšs Ă©quitable et lâincapacitĂ© du requĂ©rant Ă attĂ©nuer ses frais de justice, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a jugĂ© que le niveau de diligence attendu dâune entitĂ© exerçant une activitĂ© commerciale peut ĂȘtre plus Ă©levĂ© que celui exigĂ© dâune personne physique » requĂȘte 37492/05, arrĂȘt du 19 avril 2011, paragraphe 41 ; voir Ă©galement Pietka c. Pologne requĂȘte 34216/07, arrĂȘt du 16 octobre 2012, paragraphe 61 concernant un partenariat. Dans les affaires Crash 2000 et Elcomp, les requĂ©rants Ă©taient une sociĂ©tĂ© ainsi que son propriĂ©taire et son gĂ©rant. Parfois, il convient de traiter les personnes physiques agissant Ă titre Ă©conomique de la mĂȘme maniĂšre que les autres personnes physiques voir section VI ci-dessous, et parfois il est juste de les traiter de la mĂȘme maniĂšre que les sociĂ©tĂ©s, comme dans lâaffaire Niemietz n 67 ci-dessus. VP Diffusion Sarl c. France requĂȘte 14565/04, dĂ©cision du 26 aoĂ»t 2008. RequĂȘte 18640/10, arrĂȘt du 4 mars fait, lâaffaire concernait deux sociĂ©tĂ©s et trois personnes qui avaient toutes Ă©tĂ© reconnues coupables dâavoir diffusĂ© des informations fausses ou trompeuses sur une opĂ©ration financiĂšre portant sur les actions de FIAT ; mais cela nâa pas dâimportance c. Russie requĂȘte 14939/03, arrĂȘt du 10 fĂ©vrier 4 du protocole n° 7 de la CEDH. En fait, Zolotukhin, Grande Stevens et la jurisprudence qui sây rapporte sont controversĂ©s â et pas seulement par rapport aux entreprises. En particulier, ils ont fait fi des rĂ©serves formelles Ă©mises par plusieurs Parties contractantes lors de la ratification du Protocole le texte accompagnant le nn 117 Ă 119 ci-dessous. Affaire 11/70, Internationale Handelsgesellschaft contre EVGF, Recueil 1970, p. 1125, point 4/73, Recueil 1974, p. 491, point disposition est libellĂ©e comme suit Les droits fondamentaux, tels quâils sont garantis par la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de lâHomme et des libertĂ©s fondamentales et tels quâils rĂ©sultent des traditions constitutionnelles communes aux Ătats membres, font partie du droit de lâUnion en tant que principes gĂ©nĂ©raux ».2000 OJ C364/ OJ C303/1. Un cas dâespĂšce est la double peine, consĂ©quence de lâinterprĂ©tation controversĂ©e par la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme de lâarticle 4 du Protocole 7 de la Convention n°74 ci-dessus ; voir Garlsson Real Estate SA et Ricucci ECLIEUC2018 F BenoĂźt-Rohmer Economie de marchĂ© et libertĂ© dâentreprise dans lâUnion europĂ©enneâ in W Mastor ed. MĂ©langes en lâhonneur dâElisabeth Zoller Paris, Dalloz, 2018, 6 et P. Oliver What Purpose does Article 16 of the Charter Serve ?â in Bernitz et al eds. General Principles of EU Law and European Private Law Wolters Kluwer, 2013, n°77 ci-dessus, paragraphe que la Constitution française ne contienne pas une telle clause, le Conseil constitutionnel a par la suite jugĂ© que ce droit est nĂ©anmoins inscrit dans la Constitution DĂ©cision 81-132 DC du 16 janvier 1982 Voir Ă©galement la note de bas de page 27 des conclusions de lâAG Cruz VillalĂłn dans lâaffaire C-426/11 Alemo-Herron ECLIEUC2013521. 2007 OJ C303/ ce point, les Explications renvoient Ă Nold n°77 ci-dessus, point 14 et Ă lâaffaire 230/78 SpA Eridiana ECLIEUC1979216, points 20 et 31. Voir Ă©galement lâaffaire C-314/12 UPC Telekabel Wien ECLIEUC2014192, point 49 Sur ce point, les Explications renvoient aux affaires 151/78 Sukkerfabriken NykĂžbing ECLIEUC19794, paragraphe 19 et C-240/97 Espagne/Commission ECLIEUC1999479, paragraphe 9. Dâautres autoritĂ©s sur ce point comprennent lâaffaire C-90/90 Neu ECLIEUC1991303, point 13, AG Jacobs dans lâaffaire C-7/97 Oscar Bronner ECLIEUC1998569, point 56, Alemo-Herron n°84 ci-dessus et AG Saugmandsgaard Ăe dans lâaffaire C-152/19P Deutsche Telekom ECLIEUC2020678, point explications ne font pas rĂ©fĂ©rence Ă une quelconque jurisprudence sur ce point. Toutefois, il convient de noter lâaffaire Eco-Swiss China Time, dans laquelle la CJUE a dĂ©clarĂ© que lâarticle 101 du TFUE Ă©tait une disposition fondamentale indispensable pour lâaccomplissement des missions confiĂ©es Ă l'[UE] et, en particulier, pour le fonctionnement du marchĂ© intĂ©rieur » affaire C-126/97 ECLIEUC1999269, point 36. Voir Ă©galement lâaffaire C-52/09 TeliaSonera Sverige ECLIEUC201183, points 20 Ă toutes les dispositions de la Charte sont soumises Ă cette clause dâexception. Parmi les rares qui sont absolues, il y a le droit Ă la dignitĂ© humaine qui est inviolable » selon lâarticle 1 â mais par dĂ©finition, les entreprises ne peuvent pas se prĂ©valoir de ce Garben The Fundamental Freedoms and Other Fundamental Rightsâ in S Garben et I Govaere eds The Internal Market 2020 335, 351 and X Groussot et al Weak Right, Strong Court â the Freedom to Conduct a Business and the EU Charter of Fundamental Rightsâ in S Douglas-Scott et Hatzis eds. Research Handbook on EU Law and Human Rights Cheltenham, Edward Elgar, 2017, exemple, les affaires C-453/03 ABNA ECLIEUC2005741, paragraphe 87 et C-283/11 Sky Ăsterreich ECLIEUC201328, paragraphe Ăsterreich n °91 ci-dessus, paragraphe C-477/14 Pillbox 38 UK Ltd ECLIEUC2016324 Affaire C-101/12 Schaible ECLIEUC2013661 Affaire C-1/11 Interseroh Scrap and Metals Trading GmbH ECLIEUC2012194Sky Ăsterreich n 91 ci-dessus, paragraphe C-12/11 McDonagh contre Ryanair ECLIEUC201343n°84 OJ L82/ 35Garben n 90 ci-dessus, 360 â 361, E Gill-Pedro Freedom to Conduct Business in EU Law Freedom from Interference or Freedom from Domination ?â 9 European Journal of Legal Studies 103 2017, X Groussot et al n 90 ci-dessus, 341 et S Weatherill Use and abuse of the EUâs Charter of Fundamental Rights On the improper veneration of freedom of contractâ 10 ERCL 167 2014.Voir, par exemple, lâaffaire C-570/16 Willmeroth ECLIEUC201887, examinĂ©e ci-dessous. Affaire C-201/15 ECLIEUC2016972Para 53. Paragraphe 72. Ce principe a Ă©tĂ© Ă©noncĂ© pour la premiĂšre fois dans lâaffaire 7/61 Commission/Italie ECLIEUC196131, le tout premier arrĂȘt sur la libre circulation des marchandises et probablement le tout premier sur les quatre libertĂ©s en gĂ©nĂ©ral ; et il a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© Ă dâinnombrables reprises depuis lors. Voir S. Enchelmaier dans Oliver on Free Movement of Goods in the European Union Hart, 2010, 5th ed., 239ff. Dans lâaffaire Iraklis, la Cour nâa pas citĂ© cet arrĂȘt, mais sâest rĂ©fĂ©rĂ©e Ă une sĂ©rie dâaffaires plus rĂ©centes, dont lâaffaire C-398/85 SETTG contre Ypourgos Ergasias ECLIEUC1997282. paragraphe 73, citant lâaffaire C-438/05 Viking Line EUC2007772, paragraphe 77. point 74, citant notamment lâaffaire C-379/11 Caves Krier FrĂšres ECLIEUC2012798, point 51. paragraphe 75, citant lâaffaire C-464/05 Geurts ECLIEUC2007631, paragraphe 26. Voir n°106 99 et par exemple F de Witte The architecture of the EUâs social market economyâ in P Koutrakos et J Snell eds. Research Handbook on the Law of the EUâs Internal Market Edward Elgar, 2017, 117, Garben n 90 ci-dessus, D Schiek Towards more resilience for a social EU â the constitutionally conditioned internal marketâ 13 EUConst 611, 629 2017 et Weatherill n°102 ci-dessus, 176 -177. L. Driguez, dans sa note de cas sur Iraklis Europe, fĂ©vrier 2017, 81, dĂ©crit lâarrĂȘt comme Ă©tant Ă la fois Ă©quilibrĂ© et conciliant, ce qui contraste avec les dĂ©cisions relatives au marchĂ© libre dans les affaires Viking n 107 ci-dessus et lâaffaire C-341/05 LavaEUC2007809 compte tenu de la limite de mots, ces deux derniers arrĂȘts trĂšs controversĂ©s ne peuvent ĂȘtre discutĂ©s ici. Willmeroth n 103 ci-dessus.Affaires C-176/12 Association de mĂ©diation sociale ECLIEUC20142 ; voir le commentaire de S Robin-Olivier sur lâarticle 31dans F Picod et al eds. Charte des droits fondamentaux de lâUnion europĂ©enne Bruxelles, Bruylant, 2020, 2nd . ed., Ă la signification dâune Ă©conomie sociale de marchĂ© » dans le contexte allemand, voir n°60 ci-dessus. Voir nn°102 et 112 ci-dessus et Nic Shuibhne, Fundamental Rights and the Framework of Internal Market Adjudication Is the Charter Making a Difference ?â in P Koutrakos et J Snell eds, Research Handbook on the Law of the EUâs Internal Market Edward Elgar, 2017. Lâautre raison est que le corpus de lĂ©gislation sociale de lâUE est inadĂ©quat. Mais cette question nâentre pas dans le cadre de cet exemple, Viking n 107 ci-dessus, Laval n 113 ci-dessus et Iraklis. Affaire C-279/09 ECLIEUC2010811 ; voir la note de jurisprudence de lâauteur sur cette affaire dans 48 CMLRev. 2023 2011.Paragraphes 40 et suivants. La comparaison avec VP Diffusion n°69 ci-dessus illustre clairement le fait que les droits Ă©conomiques sont plus importants dans le cadre des traitĂ©s de lâUE et de la Charte que dans celui de la 62Voir la note de lâauteur sur cette affaire dans 48 CMLRev. 2023 2011.Affaire 374/87 ECLIEUC1989387Voir nn°27 Ă 30 ci-dessus. Entre-temps, le Bundesverfassungsgerichtâa adoptĂ© la mĂȘme position que la Cour suprĂȘme des Etats-Unis voir nn° 27 et 54 ci-dessus. La Cour europĂ©enne des droits de lâhomme ne sâest toujours pas exprimĂ© sur cette C-238/99P PVC II ECLIEUC2002582, paragraphes 273 â 275 et affaire C-301/04P SGL Carbon paragraphes 33 et suivants. Au paragraphe 272 de son arrĂȘt dans lâaffaire PVC II, la Cour a en fait approuvĂ© la dĂ©claration suivante de la juridiction infĂ©rieure dans la mĂȘme affaire La reconnaissance dâun droit absolu au silence, comme le soutiennent les requĂ©rants, irait au-delĂ de ce qui est nĂ©cessaire pour prĂ©server les droits de la dĂ©fense des entreprises et constituerait une entrave injustifiĂ©e Ă lâaccomplissement par la Commission de la mission qui lui incombe en vertu de lâarticle 89 du traitĂ©, Ă savoir veiller au respect des rĂšgles de concurrence dans le marchĂ© commun. » Affaire T-305/94 PVC II, Recueil 1999, p. II-931, point 448.Affaire C-293/12 ECLIEUC2014238 Directive 2006/24 du Parlement europĂ©en et du Conseil 2006 JO L105/54. La lĂ©gislation de lâUE en matiĂšre de protection des donnĂ©es notamment le rĂšglement 95/46 JO L281/31 de 1995 et maintenant le rĂšglement 2016/679 JO L119/1 de 2016 ne protĂšge que les personnes physiques ; et, bien que les articles 7 et 8 de la Charte semblent se recouper dans une certaine mesure, il semble peu probable que cette derniĂšre disposition sâapplique au profit des entreprises ; voir P Oliver Privacy and Data Protection the Rights of Economic Actorsâ in The EU Charter of Fundamental Rights as a Binding Instrument eds. Bernitz et al Hart Publishing, 2015, 287. De maniĂšre opportune, la Commission europĂ©enne a conçu une dĂ©finition officielle du terme petites et moyennes entreprises » PME Recommandation 2003/361 2003 JO L124/36 et son â Guide dâutilisation de la dĂ©finition des PME Ares 2016 956541 du 24 fĂ©vrier 2016 Cette dĂ©finition nâest pas contraignante, mais elle est parfois incorporĂ©e par rĂ©fĂ©rence dans des actes contraignants de lâUnion europĂ©nne ; voir lâaffaire T-70/22 Novasol en cours. Affaire C-592/11 EUC2012673, notamment point 44. Lee v McArthur n 15 ci-dessus sera examinĂ© dans la section 21, 362 1967 et BVerfGE 75, 196 1987. De mĂȘme, la Cour a renoncĂ© Ă cette rĂšgle dans les circonstances exceptionnelles de lâarrĂȘt conjoint dans les affaires 1 BvR 2821/11, 1 BvR 321/12 et 1 BvR 1456/12 2016 Vattenfall, points 185 et suivants ; voir M Steinbeis Die MenschenwĂŒrde des Staatskonzerns Vattenfall zum Atom-Urteil des Bundesverfassungsgerichtsâ exemple, Islamic Republic of Iran Shipping Lines c. Turquie, arrĂȘt de la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme du 13 dĂ©cembre 2007, paragraphe 81 et VĂœchodoslovenskĂĄ vodĂĄrenskĂĄ spoloÄnosĆ„ c. Slovaquie arrĂȘt du 2 juillet 2013, paragraphes 32 et C-176/13P ECLIEUC201696, point lâaffaire C-548/09P Bank Melli Iran/Conseil, Rec. 2011, p. I-11381, la Cour de justice avait laissĂ© ouverte la question de savoir si une banque entiĂšrement dĂ©tenue par lâĂtat iranien pouvait se prĂ©valoir du droit de propriĂ©tĂ© point 113.Capital Bank contre Bulgarie requĂȘte 49429/99, arrĂȘt du 24 novembre 2005 et lâaffaire C-663/17P Banque centrale europĂ©enne contre Trasta Komercbanka ECLIEUC2019923 Cariat et T. Martin Le droit Ă un recours effectif des sociĂ©tĂ©s en liquidation et le droit de lâUnion europĂ©enneâ 2020 Rev. trim. dr. h. n°15 n°15 37 et suivants. Paras 49 et 55. De mĂȘme, la libertĂ© contractuelle est lâune des trois facettes de lâarticle 16 de la Charte ; voir n°87 ci-dessus. X c. Suisse dĂ©cision du 27 fĂ©vrier 1979, requĂȘte n° 7865/77 et Kustannus Oy c. Finlande dĂ©cision du 15 avril 1996, requĂȘte n° 20471/92. Ces dĂ©cisions sont certainement prĂ©fĂ©rables Ă Hobby Lobby n 23 ci-dessus, oĂč la Cour suprĂȘme des Ătats-Unis est parvenue Ă la conclusion exactement 57. Le jugement dans lâaffaire New York Times v Sullivan n 15 ci-dessus repose prĂ©cisĂ©ment sur le mĂȘme ci-dessus. Dâautre part, Ashers Backing Company aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une PME selon la dĂ©finition de la Commission n 130 ci-dessus, si le droit de lâUnion europĂ©enne avait Ă©tĂ© autre diffĂ©rence entre cette affaire et Hobby Lobby est quâil Ă©tait relativement facile pour M. Lee dâacheter un gĂąteau portant son message dans un autre magasin, alors quâil Ă©tait beaucoup plus difficile pour le personnel de Hobby Lobby de changer dâ n°68 horizontal peut ĂȘtre observĂ© aux Ătats-Unis Shelley v Kraemer 334 US 1 1948, dans la CEDH Gustafsson v SuĂšde requĂȘte 15573/89, arrĂȘt du 25 avril 1996, dans lâUE Willmeroth, n°103 ci-dessus et lâAllemagne LĂŒth 7 BVerfGe 198 1958.Par exemple, la dĂ©claration non contraignante de lâOCDE sur lâinvestissement international et les entreprises multinationales rĂ©visĂ©e en 2011, la dĂ©claration de principes tripartite sur les entreprises multinationales et la politique sociale de lâOrganisation internationale du travail rĂ©visĂ©e en 2017 et les normes sur les responsabilitĂ©s des sociĂ©tĂ©s transnationales et autres entreprises commerciales adoptĂ©es par la sous-commission de la promotion et de la protection des droits de lâhomme des Nations unies. Parmi les aspects de ce dernier droit dont les entreprises ne devraient pas bĂ©nĂ©ficier figure le privilĂšge contre
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Fouillez bien dans votre porte-monnaie ! Il nous est tous dĂ©jĂ arrivĂ© de trouver de vieilles piĂšces dans notre porte-monnaie comme des francs ou des euros venant de lâĂ©tranger. Lorsque cela nous arrive, nous pensons souvent que ces piĂšces ne valent plus grand chose or vous allez voir que câest tout le contraire⊠Certaines piĂšces, datant dâil y a quelques annĂ©es, valent dĂ©jĂ plusieurs milliers dâeuros selon les numismates, câest Ă dire les collectionneurs de monnaies. Si vous possĂ©dez une piĂšce de monnaie identique Ă celles citĂ©es ci-dessous, alors dĂ©pĂȘchez-vous dâaller les faire estimer par un numismate car vous avez peut-ĂȘtre une fortune entre les mains ! 2 euros allemand â 30 000 exemplaires TirĂ©s Ă seulement 30 000 exemplaires en 2008, elle comporte une erreur puisque les quinze pays de lâUnion EuropĂ©enne montrĂ©s ne comportent pas de frontiĂšres. 2 euros espagnol â 70 Ă 100 000 exemplaires Sortie Ă lâoccasion des dix ans de lâeuro, une anomalie sur la taille des Ă©toiles prĂ©sentes sur le contour lui donnent le statut de piĂšce recherchĂ©e. 2 euros Vatican â 85 000 exemplaires Mise en circulation en 2004 pour cĂ©lĂ©brer les 75 ans de la CitĂ©, sa valeur approche les 100 euros ! 2 euros Finlande â 1 000 000 exemplaires Mise en circulation en 2004, cette piĂšce cĂ©lĂšbre lâĂ©largissement de lâUE et vaut environ 60 euros aujourdâhui. Une cĂŽte assez faible, en raison de son tirage consĂ©quent. 2 euros Monaco â 20 000 exemplaires Introduite en 2007, cette piĂšce faisant figurer Grace Kelly est dĂ©sormais estimĂ©e entre 600 et 1000 euros ! 2 euros Saint-Marin â 130 000 exemplaires FrappĂ©e en 2005, cette piĂšce commĂ©morative vaut environ 120 euros aujourdâhui. 1 centime Italie â Nombre dâexemplaires inconnus Sans doute une des piĂšces les plus chĂšres de ce top et pourtant, elle ne valait quâun centime dâeuro ! Cette Ă©dition sortie il y a quinze ans en Italie vaut dĂ©sormais plus de 6000 euros, pour une raison toute bĂȘte. En effet, cette piĂšce fait la dimension dâune piĂšce de deux centimes, ce qui attise Ă©normĂ©ment les numismates. Et concernant les francs ? Si vous possĂ©dez des francs, sachez Ă©galement que certaines piĂšces sont trĂšs recherchĂ©es et valent mĂȘme plus chĂšres que les piĂšces dâeuros montrĂ©es dans cet article. Source Gentside
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